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Ryan Lobreau : « Quand je sors du centre de formation, il y a un grand vide où aucun club ne s’intéresse à moi »

De la NM1 à la 3e division espagnole, Ryan Lobreau fait partie des joueurs ayant dû faire leurs valises très tôt pour gagner en responsabilités. L’intérieur explique au travers de son expérience les différences de traitement entre la France et l’Espagne, entre opportunités et impasses. Entretien.

Ryan Lobreau © Clínica Ponferrada SDP

Arrivé sur le tard, à 16 ans, sur les terrains de basket après des expériences dans l’athlétisme et le football, Ryan Lobreau a rapidement gravi les échelons pour se frayer un chemin chez les professionnels.

Repéré par Jean-Manuel Sousa, coach havrais passé notamment sur les bancs du Havre et Cholet en Pro A, le jeune ailier-fort (2,07 m, 23 ans) a d’abord pris du galon au centre de formation du STB Le Havre chez les U18, en NM3 puis en NM1 lors de sa dernière année. Avant de faire escale par Saint-Vallier, chez les Espoirs, tout en goûtant à quelques matches de Pro B… puis de s’envoler en 2022 pour l’étranger, faute d’offres dans son pays formateur.

C’est ainsi que le natif de Le Mée-sur-Seine est parti à la découverte de l’Espagne en troisième division, à Cartagena, Ponferrada puis Moron. Il nous explique ce qui l’a conduit à prendre un itinéraire bis.

Comment s’est passée l’adaptation au centre de formation, sur l’aspect sportif et l’aspect familial, avec l’éloignement de vos proches ? « L’éloignement, c’était nouveau mais pas forcément compliqué comme c’est quelque chose que je voulais vraiment. Ce qui était difficile, c’est que je viens vraiment d’un secteur dans lequel le basket n’est pas forcément très développé. L’échauffement, pour moi, c’était déjà très compliqué ! J’ai réussi à m’adapter et à progresser très rapidement. Physiquement, ça allait, c’était plus sur l’aspect QI basket et l’intelligence de jeu.

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