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Salaires 2022-23 – Le Mans : Terry Tarpey, mini prix et donne le maximum

Le Mans Sarthe Basket s’est découvert durant l’été une star européenne : Terry Tarpey, qui est sur les bases d’un contrat datant de mai 2021. Ce club réputé pour être sage a fait d’autres bonnes affaires financières, mais pas que… Comme chaque année, Basket Europe révèle son désormais traditionnel d

Le Mans Sarthe Basket s’est découvert durant l’été une star européenne : Terry Tarpey, qui est sur les bases d’un contrat datant de mai 2021. Ce club réputé pour être sage a fait d’autres bonnes affaires financières, mais pas que…

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Le Mans – saison 2022-2023
Budget : 6 055 000 euros (8e, +3 %)
Masse salariale : 1 742 000 euros (11e, -5 %)
Classement après 16 journées : 7e (9-7)

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Terry Tarpey a vécu l’une des plus belles success stories jamais observées en équipe de France. Il a obtenu sa première sélection en novembre 2021 contre le Monténégro, lors d’une fenêtre hivernale, à 27 ans. Et dix mois plus tard, le Franco-Américain s’est retrouvé inclus dans le cinq majeur à l’EuroBasket. Le glue guy s’y est révélé indispensable, se voyant adoubé par l’Europe entière, et a provoqué une petite tornade au niveau de la vente du maillot floqué à son nom.

Ainsi, Terry Tarpey s’est retrouvé côte à côte avec Rudy Gobert, possesseur d’un contrat à 38 millions de dollars l’année à Minnesota, et Evan Fournier, qui touche 18 millions à New York. Le Manceau est même un smicard comparé au salaire de Timothé Luwawu-Cabarrot, qui sortait d’un contrat à 1,9 million à Atlanta, et à qui il a été préféré par Vincent Collet dans le starting five.

Terry Tarpey, touché à la main en début d’exercice © Thomas Savoja

Evidemment, le MSB a fait une affaire en or en le re-signant précédemment jusqu’en 2024, sans clause, avec une légère augmentation – il gagnait 110 000 euros en 20-21 – mais qui pouvait alors imaginer une telle montée en puissance ? Il existe toutefois une – petite – faille dans l’excellence de Terry Tarpey. Il est sujet à de multiples blessures, la dernière étant une fracture à la main survenue peu après le début de saison. Fragilité physique ou prix à payer d’une combattivité extrême ? Le constat est là : depuis son arrivée au MSB, en 2017, il a manqué 47 matches de saison régulière, et aussi les playoffs de 2018 lorsque l’équipe mancelle a raflé le titre de champion de France.

Brynton Lemar s’est embourbé

D’une façon générale, les Manceaux n’ont pas été épargnés par les blessures – sans parler des cas de Covid – ces trois dernières années. Le dernier coup dur a concerné Brynton Lemar. Satisfait de son rendement en fin de saison dernière (14 points, 3,2 rebonds et 3,2 passes sur 9 matches), le club lui a offert le revenu le plus substantiel de l’équipe, mais l’Américain s’est fracturé la main droite à l’entraînement, à deux semaines de la reprise du championnat. Et quand il est revenu en piste dans un effectif très (trop ?) riche en arrières, il n’a pas trouvé sa place.

Autre cas douloureux, celui du meneur canado-jamaïcain Kaza Kajami-Keane, victime d’une entorse du ligament interne du genou gauche en mai 2021 et d’une série de diverses rechutes. Cette fois, il a souffert d’une lésion à l’ischio. Bilan : KKK n’a joué que 54 matches sur 83 de septembre 2020 à la fin du dernier trimestre. Il est sous contrat jusqu’en 2024.

La bonne affaire Williams Narace

À une échelle moindre que Terry Tarpey, Le Mans a fait une bonne affaire financière avec le JFL camerounais Williams Narace, en perpétuelle évolution et avec des stats qui grimpent. Il est également sous contrat jusqu’à la fin de la saison prochaine.

Matt Morgan, MVP du mois d’octobre © Thomas Savoja

On remarque que quatre joueurs touchent la même somme : 140 000 euros sur la saison. Le rookie Josh Carlton bénéficie de son statut de pivot et se débrouille plutôt bien. Matt Morgan et Tres Tinkle sont tous les deux All-Stars et le premier a été élu joueur du mois d’octobre. Une référence. Quant à Abdoulaye Ndoye, il touche 20 000 euros de plus qu’à Gravelines, alterne le brillant et le plus terne, et se doit ainsi maintenant de gagner en constance.

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Les salaires sont en net annuel et en euros. La marge d’erreur est de + ou – 10 %.

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Terry Tarpey a vécu l’une des plus belles success stories jamais observées en équipe de France. Il a obtenu sa première sélection en novembre 2021 contre le Monténégro, lors d’une fenêtre hivernale, à 27 ans. Et dix mois plus tard, le Franco-Américain s’est retrouvé inclus dans le cinq majeur à l’EuroBasket. Le glue guy s’y est révélé indispensable, se voyant adoubé par l’Europe entière, et a provoqué une petite tornade au niveau de la vente du maillot floqué à son nom.

Ainsi, Terry Tarpey s’est retrouvé côte à côte avec Rudy Gobert, possesseur d’un contrat à 38 millions de dollars l’année à Minnesota, et Evan Fournier, qui touche 18 millions à New York. Le Manceau est même un smicard comparé au salaire de Timothé Luwawu-Cabarrot, qui sortait d’un contrat à 1,9 million à Atlanta, et à qui il a été préféré par Vincent Collet dans le starting five.

Evidemment, le MSB a fait une affaire en or en le re-signant précédemment jusqu’en 2024, sans clause, avec une légère augmentation – il gagnait…

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Photo : Terry Tarpey (LNB, montage Basket Europe)

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