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Salaires 2022-23 : Nanterre sur les sables mouvants

Rarement l’infirmerie n’avait été si remplie. Depuis le début de la saison, Nanterre 92 fait face à de multiples coups du sort qui touchent ses plus gros salaires et donc ses joueurs majeurs. Attention à ne pas s’enfoncer dans les sables mouvants ! Comme chaque année, Basket Europe révèle son désorm

Rarement l’infirmerie n’avait été si remplie. Depuis le début de la saison, Nanterre 92 fait face à de multiples coups du sort qui touchent ses plus gros salaires et donc ses joueurs majeurs. Attention à ne pas s’enfoncer dans les sables mouvants !

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Nanterre – saison 2022-2023
Budget : 4 952 000 euros (13e, +0 %)
Masse salariale : 1 765 000 euros (10e, -1 %)
Classement après 18 journées : 13e (7-11)

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L’expérimenté coach Pascal Donnadieu a déclaré qu’il n’a jamais vécu pareille situation, soit une telle hécatombe dans ses rangs. Quatre de ses cinq plus gros salaires ont été sévèrement touchés depuis le début de la saison. Tout a (mal) commencé avec Bastien Pinault et sa fracture du doigt. Ensuite, ce fut au tour du Bosnien Miralem Halilovic, acquis à un tarif très convenable compte tenu de sa valeur et qui sortait d’un EuroBasket à 15 d’évaluation. Patatras, ce pilier du dispositif nanterrien se fracture aussi le doigt à la mi-octobre et n’est réapparu que début janvier.

Sans Halilovic, l’effectif était déjà bancal, mais le pire était à venir avec la défaillance d’un autre intérieur titulaire, le Belge Hans Vanwijn qui avait soif d’un rebond après un passage raté à Saragosse, et qui a dû passer par l’infirmerie avant de revenir plus vite que prévu, à la mi-janvier contre Limoges.

Justin Bibbins © Tuan Nguyen

Troisième coup – très – dur : le meneur américain Justin Bibbins, au salaire revalorisé de 45 000 euros vis-à-vis de Pau la saison dernière, a hissé le drapeau blanc à la fin de l’année en raison d’une entorse au poignet avec rupture ligamentaire (indisponibilité estimée à trois mois). Sur 14 matches, Justin Bibbins avait la meilleure évaluation de l’équipe (16,1) en ayant la meilleure moyenne de points (14,9) et de passes (5,2). Le vase débordait déjà, mais voilà une (grosse) goutte d’eau qui est tombé dedans avec une fracture du doigt (encore !) de l’ailier américain Rion Brown, out pour environ deux mois. Avec 30 minutes, c’était le plus gros temps de jeu de l’équipe.

Des pigistes qui en coup de vent

Bruno Cingala-Mata © Tuan Nguyen

De l’aveu même du coach, Nanterre n’a pas de moyens financiers importants pour acquérir de nouveaux joueurs dans un marché restreint. Après le météore Edwin Jackson (4 matches à 3,3 d’éval) reparti en 3e division espagnole, la JSF a tout de même pu disposer de deux bons pigistes médicaux, l’Américain J.J. O’Brien et le Guadeloupéen Bruno Cingala-Mata, l’une des révélations du dernier trimestre 2022. Seulement, le premier a filé depuis au Monténégro et le deuxième a trouvé acquéreur à Blois.

Début janvier, le club a tout de même trouvé les moyens de limiter la casse en engageant l’ancien NBAer Ray McCallum jusqu’à la fin de la saison, et Sadio Doucouré pour deux mois. Encourageant.

Le maintien en jeu

Il y a dix ans, avec un budget faiblard et à la surprise générale, Nanterre était sacré champion de France. Après cette histoire à la Cendrillon allaient suivre deux Coupes d’Europe, un exploit qu’un seul club français, Limoges, par cinq fois, surpasse. Depuis quelque temps, les résultats sont plus quelconques, et dans un périmètre parisien occupé également par Boulogne-Levallois et le Paris Basketball, le club de la famille Donnadieu est à la recherche d’un deuxième souffle.

Un match de prestige contre l’ASVEL, le dimanche 12 mars, est programmé à la Paris Défense Arena, ce qui va donner un coup de projecteur au club. Le 11 mars 2018, face au même adversaire, le record d’affluence pour un match du championnat de France y était tombé avec 15 220 spectateurs. Mais étant donné les turbulences actuelles, l’essentiel va être de sauvegarder sa place dans l’élite. La victoire obtenue à Limoges est un bon signe.

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Les salaires sont en net annuel et en euros. La marge d’erreur est de + ou – 10 %.

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L’expérimenté coach Pascal Donnadieu a déclaré qu’il n’a jamais vécu pareille situation, soit une telle hécatombe dans ses rangs. Quatre de ses cinq plus gros salaires ont été sévèrement touchés depuis le début de la saison. Tout a (mal) commencé avec Bastien Pinault et sa fracture du doigt. Ensuite, ce fut au tour du Bosnien Miralem Halilovic, acquis à un tarif très convenable compte tenu de sa valeur et qui sortait d’un EuroBasket à 15 d’évaluation. Patatras, ce pilier du dispositif nanterrien se fracture aussi le doigt à la mi-octobre et n’est réapparu que début janvier.

Sans Halilovic, l’effectif était déjà bancal, mais le pire était à venir avec la défaillance d’un autre intérieur titulaire, le Belge Hans Vanwijn qui avait soif d’un rebond après un passage raté à Saragosse, et qui a dû passer par l’infirmerie avant de revenir plus vite que prévu, à la mi-janvier contre Limoges. Nouveau coup – très – dur : le meneur américain Justin Bibbins, au salaire revalorisé de…

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Photo : Pascal Donnadieu (Tuan Nguyen, montage Basket Europe)

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