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Salaires 2022-23 – Paris : Ismaël Kamagate, un joyau à bon prix

Quelle dimension prendra le Paris Basketball une fois dans sa nouvelle arena ? En attendant, le club progresse à tous points de vue. Et il dispose déjà, avec Ismaël Kamagate, d’un jeune pur-sang qui n’est pas encore rétribué à sa juste valeur. Comme chaque année, Basket Europe révèle son désormais t

Quelle dimension prendra le Paris Basketball une fois dans sa nouvelle arena ? En attendant, le club progresse à tous points de vue. Et il dispose déjà, avec Ismaël Kamagate, d’un jeune pur-sang qui n’est pas encore rétribué à sa juste valeur.

Comme chaque année, Basket Europe révèle son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Betclic Élite. Ce dossier ainsi que plus de 2 000 articles premium sont exclusivement réservés à nos abonnés, et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés. N’hésitez plus, abonnez-vous.

Paris – saison 2022-2023
Budget : 6 477 000 euros (6e, +28 %)
Masse salariale : 2 102 000 euros (4e, +11 %)
Classement après 18 journées : 11e (8-10)

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Les salaires des assistants-coaches en NBA ne sont pas officiels. Selon Glassdoor, ils gagnent en moyenne 48 346 $ par an, ce qui est moins que… le salaire moyen des Américains, qui était de 74 738 $ en 2021. Il apparait même que certains ne touchent que 32 000 $. Cela signifie que leurs salaires varient en fonction de leurs rôles, de leurs compétences et de leur expérience. Habituellement aussi, les entraîneurs de New York et de Californie gagnent plus que dans les autres États.

À défaut d’expérience européenne, Will Weaver avait une solide CV quand il a été recruté cet été par le Paris Basketball puisqu’il a été assistant en NBA aux Sixers, aux Nets et aux Rockets, et aussi head coach en G-League et en Australie. Pour autant, il est probable qu’il n’a pas fait un sacrifice financier en venant dans le club de la capitale où il gagne 150 000 euros.

Axel Toupane en chef de file, des Américains qui tiennent leur rang

Sur le parquet, le salaire le plus élevé du club est l’apanage d’un joueur français mais qui a aussi une petite expérience en NBA (33 matches) et en G-League, Axel Toupane (300 000 euros). D’après le site Hoopshype, son séjour aux Etats-Unis lui a rapporté en tout 1,24 million de dollars. Encore plus significatif, l’international a transité au sein de deux pointures européennes, le Zalgiris Kaunas et l’Olympiakos dans un rôle de 3 and D. À y regarder près, depuis son arrivée au Paris Basketball, il nous laisse parfois sur notre faim, même si son impact va au-delà de sa rémunération intrinsèque.

Deuxième marqueur de l’équipe parisienne en Betclic Elite (15,8 points) et le troisième de toute l’Eurocup (18,7), Kyle Allman est lui le moteur de l’équipe. On peut malgré tout lui reprocher son irrégularité extérieure (33,8 % à 3-points en Eurocup et surtout 27,5 % en France). Avec ses 16,6 points et 14,6 d’évaluation dans le championnat national, Tyrone Wallace justifie ses émoluments. Si Jeremy Evans est le mieux payé des étrangers, et mensuellement d’assez loin, il le doit à son passé en NBA sur le banc et ses passages au Khimki Moscou et au Panathinaikos. Il fait le job pour un joueur qui a 35 ans, un âge où on est généralement en fin de carrière.

Juhann Begarin mieux rétribué qu’Ismaël Kamagate

Le trophée du meilleur rapport qualité-prix revient à Ismaël Kamagate. Il se pointe à la 5e place de l’évaluation en Betclic Elite (17,8) et surtout à la 3e place aux rebonds (7,4) et aux contres (1,7). Rappelons que les general managers de l’Eurocup en ont fait à mi-saison le meilleur défenseur, le meilleur jeune et le joueur qu’il faut signer. Conclusion : Kamagate, qui est dans l’antichambre de l’équipe de France qui est extrêmement pourvue à l’intérieur, ne va pas demeurer longtemps à ce tarif-là, qu’il aille en NBA, dans un autre club en Europe, ou qu’il reste à Paris. On observe que son camarade de promo Juhann Begarin – drafté par les Celtics au deuxième tour un an plus tôt – est passé de 80 à 160 000 euros, ce qui lui permet de mieux gagner sa vie.

On attend impatiemment la suite de l’aventure parisienne. Son entrée retardée dans l’Arena Adidas de la porte de la Chapelle, son apparition voulue par les instances en Euroleague, et le corolaire, la capacité financière de ses propriétaires américains pour savoir s’ils pourront proposer à l’avenir des salaires comparables à ceux de l’ASVEL et surtout de l’AS Monaco. Demain n’est pas loin.

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Les salaires sont en net annuel et en euros. La marge d’erreur est de + ou – 10 %.

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Les salaires des assistants-coaches en NBA ne sont pas officiels. Selon Glassdoor, ils gagnent en moyenne 48 346 $ par an, ce qui est moins que… le salaire moyen des Américains, qui était de 74 738 $ en 2021. Il apparait même que certains ne touchent que 32 000 $. Cela signifie que leurs salaires varient en fonction de leurs rôles, de leurs compétences et de leur expérience. Habituellement aussi, les entraîneurs de New York et de Californie gagnent plus que dans les autres États.

À défaut d’expérience européenne, Will Weaver avait une solide CV quand il a été recruté cet été par le Paris Basketball puisqu’il a été assistant en NBA aux Sixers, aux Nets et aux Rockets, et aussi head coach en G-League et en Australie. Pour autant, il est probable qu’il n’a pas fait un sacrifice financier en venant dans le club de la capitale où il gagne…

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Photo : Ismaël Kamagate (Thomas Savoja)

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