« L’été dernier, j’étais à la maison, je m’entraînais, je me mettais en forme et j’attendais le début de la NBA. Ensuite, j'ai reçu un appel de mon agent. Il a dit : 'Hé, écoute, il y a quelqu'un qui veut te parler. Je suis sûr que tu le connais. Quand j'ai demandé de qui il s'agissait, il a simplement répondu : « Pablo ». Quand il a prononcé ce prénom, je savais de qui il s'agissait. »
En fait, Serge Ibaka avait joué quelques mois au Real Madrid sous la direction de l'actuel entraîneur du Bayern, Pablo Laso, lors du lock-out de la NBA en 2011.
« Je n'en étais pas sûr, mais je ne pouvais pas dire non. J'ai connu Pablo. Je me suis amusé avec lui à Madrid. Et j'ai un grand respect pour Pablo. De nombreux entraîneurs avaient essayé de me parler, mais je ne voulais pas leur faire perdre du temps. Mais quand ce fut Pablo, j'ai pensé : c'est lui ! C’est la personne que je connais. Peu de temps après, Pablo Laso a appelé Serge Ibaka. « Il a commencé à me parler. Et il m'a fait changer d'avis. Il m'a vraiment fait changer d'avis ! Aussi parce que je le connaissais. »
Après 919 matches en NBA, l'ancien international espagnol a du s'habituer au jeu et au rythme de l'Euroleague. Une transition pas évidente.
« Vous ne pouvez pas vous cacher ici. En défense, chacun doit contribuer et couvrir un homme. Et tout le monde a aussi un travail en attaque. Quand je suis arrivé ici, j'étais un peu en mauvaise forme. J'ai pensé : Merde, whoohoo ! Au bout de deux minutes, j'étais cuit ! Vous ne pouvez pas vous arrêter, vous ne pouvez pas respirer. Tout le monde bouge, tout le monde contribue, on ne peut pas faire de pause. L'Euroleague, c'est fun. La concurrence est rude, ce n'est pas facile. C'est un beau basket à regarder, mais aussi à jouer. C’est du pur basket-ball. »
Après 21 matches, Serge Ibaka tourne à 13,0 points (43,9% à trois-points) et 6,7 rebonds.