A 27 ans, l'Italien Simone Fontecchio (2,03 m) vient de livrer sa première saison en NBA, au Utah Jazz. Il se dit épuisé mais ravi de disputer la Coupe du Monde.
L'ancien joueur de Baskonia Vitoria a joué 50 matches avec le Jazz, à 14 minutes de moyenne, pour 5,9 points.
"Ce fut une saison assez difficile. En tant que rookie , je savais que ce ne serait pas facile, j'ai traversé des moments difficiles. Ensuite, j'ai aussi eu de la malchance avec le Covid et quelques blessures à absorber juste au moment où j'avais commencé à prendre confiance, confie t-il à La Gazzeta dello Sport. Je suis très content du travail que j'ai fait avec le staff technique, qui est extraordinaire. En NBA, il faut essayer de profiter des opportunités qui s'offrent à vous et je joue sans interruption depuis février, je sais que j'ai mes minutes et cela aide à la confiance et à l'estime de soi."
Quand il lui est demandé quelle a été la plus grosse difficulté dans la transition entre l'Europe et la NBA, l'Italien répond :
"Sans aucun doute le calendrier qui est épuisant. Ici on joue beaucoup, dans la première partie de saison on en a fait 13 matches de suite et croyez-moi : ça se sent. Le rythme sur le terrain est très élevé, et il faut être en excellente condition physique. Et puis il y a de l'athlétisme fou en NBA, mais je le savais. Même au niveau mental ce n'est pas facile, il faut toujours rester sur la bonne voie quand ça ne va pas. On s'entraîne très peu donc si tu sors de la rotation alors c'est compliqué d'essayer de démontrer que les minutes sont méritées, mais dans les moments difficiles c'est bien de se rappeler que tu es dans un championnat stellaire, que tu fais partie des 400 joueurs les plus forts du monde et que tu es l'un des les rares Italiens à avoir joué sur les parquets de la NBA."
Simone Fontecchio attend maintenant l'été et la Coupe du Monde avec impatience :
"Je suis vraiment content de faire partie de cette équipe nationale, nous avons très bien travaillé ces deux dernières années pour construire quelque chose d'important. Le groupe est très solide, nous nous connaissons bien et c'est un plaisir pour tout le monde d'être ensemble. Maintenant, il y a la Coupe du monde, une compétition que je n'ai jamais jouée, et j'ai hâte d'y être. Nous nous en sortons bien et ce serait bien de ramener quelque chose à la maison avec nous."
Photo : FIBA