Ils sont presque tous là. Clifford Luyk, Sergueï Belov, Tal Brody, Wayne Brabender, les Italiens de l’Ignis de Varèse. Ceux qui se sont couverts de gloire, au cours des années 60 et 70, dans la Coupe d'Europe des Champions. Ces All-Stars de légende, dont certains ont pris de la brioche, mais qui tous ont conservé les gestes qui ont fait leur style, affrontent une sélection d'anciens internationaux belges. Sur le parquet du Flanders Expo, on peut respirer un instant le parfum d'une époque un peu surannée.
Quelques minutes auparavant les deux grands manitous du basket mondial ont évoqué le présent. Et surtout ils nous ont fait deviner le futur. Borislav Stankovic, secrétaire-général de la FIBA, pouvait avoir la mine réjouie devant un parterre de près d'un demi-millier de journalistes. Ça va fort pour la Fédération internationale. Stankovic aligna les chiffres. 147 clubs de 26 pays ont pris part aux différentes coupes européennes. Et la Coupe des champions a battu tous les records. 320 000 spectateurs enregistrés pour les matchs de la poule finale, soit une moyenne de 5 800 par rencontre. 42 matchs télévisés sur 52. Et, bouquet final, le plein deux fois du Flanders Expo, à l'occasion de ce Final Four. Soit 20 000 spectateurs ont tout.
David Stern a encore davantage de motifs d'être fier de lui. Stern, c'est le Commissioner de la NBA. Le boss. Et son entreprise est devenue florissante. Il y a sept ans, 16 des 23 équipes de la NBA perdaient du fric. Toutes font des bénefs aujourd'hui.