Spécial salaires – Chalon-sur-Saône : Mickaël Gelabale et Ousmane Camara, ça coince !

Équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope sort son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Jeep Élite. Voici donc les salaires des joueurs et du staff technique de l’Elan Chalon.

Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.

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Après son titre de champion de France en 2017 et un engagement en Basketball Champions League, l’Elan Chalon recensait lors de la saison 2017-18 7 joueurs à 100 000 euros et plus, dont Ousmane Camara, qui provenait alors de Limoges, à 150 000.

Cette saison, alors qu’ils sortent d’années brinquebalantes et qu’ils ne disputent pas de coupe d’Europe, les Bourguignons sont dans les mêmes eaux financières. Une bonne demi-douzaine de joueurs atteint ce cap si on inclut les deux à 99 500. Le pivot Eric Buckner est au sommet de la hiérarchie avec un traitement qu’il doit à son poste, et à des passages plutôt réussis à l’ASVEL et Monaco. Même si ses statistiques sont un copier/coller de celles obtenues lors de ses 52 matches précédents en Jeep Elite, il est pour l’instant décevant mais il n’a encore que 7 matches au compteur, aussi gardons-nous d’un jugement définitif.

*Photo: Mickaël Gelabale (Elan Chalon/Charlotte Geoffray)*

Afin de connaître une saison sereine après un démarrage poussif -uniquement des victoires sur Orléans et le Champagne Basket-, l’Elan a fait un effort financier envers Sean Armand, qui avait été épatant lors des 7 matches joués ici même la saison passée avec une moyenne de 17,9 points. C’est un indispensable go to guy.

Si les émoluments de Mickaël Gelabale n’ont rien à voir avec le passé –il était à 800 000 dollars aux Seattles Supersonics en 2006-07, il a joué au Real Madrid, au Khimki Moscou et encore à Valence-, il touche encore une bonne paye mais son rendement est très nettement inférieur à ce qu’il était il y a un an (7,9 d’évaluation contre 13,3). Le poids de l’âge -37 ans ? Même constat pour Ousmane Camara, qui lui a 6 ans de moins et qui est tombé à 4,0 points et 5,3 rebonds pour 6,1 d’évaluation contre 8,4 points et 5,9 rebonds pour 10,6 d’éval il y a un an. Il reste du temps pour se refaire, mais c’est pour le moins inquiétant pour quelqu’un qui est 5e au classement des pivots JFL.

A l’inverse, l’international israélien Rafael Menco apparaît comme une bonne trouvaille. Il est au même tarif que son compatriote Itay Segev de Gravelines mais avec une évaluation plus de deux fois supérieure (9,7 contre 4,0).