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Spencer Dinwiddie : "Il y a une tonne de différences entre le basket américain et européen"

Suite à la victoire du Bayern Munich sur le parquet de Paris (82-86) ce jeudi, la recrue star du club bavarois, Spencer Dinwiddie (1,96 m, 32 ans), nous a accordé une courte interview dans laquelle il est revenu sur sa première semaine en Europe.

Spencer Dinwiddie © Euroleague

Parmi tous les joueurs qui ont transité de la NBA vers l'Euroleague cet été, Spencer Dinwiddie est probablement le joueur le plus attendu par les observateurs après sa signature au Bayern Munich. Fort de 621 matchs de saison régulière disputés dans la Grande Ligue, l'Américain fait déjà un bien fou à son nouveau club.

En effet, après s'être imposés face à la Virtus Bologne (86-70), puis en championnat contre l’USC Heidelberg (93-81), les Bavarois ont enchaîné une troisième victoire consécutive depuis l'arrivée de l'ancien joueur des Nets dans leur effectif, en disposant du Paris Basketball à l'Adidas Arena ce jeudi (82-86).

Euroleague : le Bayern Munich résiste au réveil du Paris Basket
Malgré 16 points de retard dans le premier acte, les Parisiens peuvent nourrir des regrets ce jeudi soir. Revenus dans le match suite à un troisième quart héroïque, les Franciliens ont craqué dans les ultimes instants face au Bayern Munich (82-86).

Des débuts de rêve en Bavière

Pas forcément très en vue si l'on s'en tient à la feuille de stats (8 points, 5 passes), Dinwiddie n'a eu aucun mal à s'adapter au jeu européen. En témoigne son dagger inscrit en toute fin de rencontre (79-84, 40e) ce jeudi, qui a permis aux siens de définitivement prendre le large dans une Adidas Arena réduite au silence.

Un début d'aventure européenne réussi, qui conforte le meneur dans son choix de signer à Munich malgré les différentes options qui s'offraient à lui. "J'ai beaucoup discuté avec mes agents pour voir toutes les opportunités disponibles, que ce soit en NBA, en Chine ou en Euroleague. Mais la familiarité que j'ai eue avec Gordie [Herbert], le fait que ça soit une belle ville avec de belles infrastructures, c'était attirant".

Après 11 ans en NBA, le natif de Los Angeles se plaît déjà en Europe malgré le calendrier chargé du Bayern. "Pour l'instant je vis à l'hôtel, donc c'est comme si tous les matchs étaient à l'extérieur en quelque sorte. Mais c'est génial. On n'a pas encore perdu. L'équipe est géniale, on a un très bon groupe, que ça soit les joueurs ou le staff, donc c'est cool".

Comme évoqué précédemment, le Californien n'a pas été le seul joueur à quitter la NBA pour aller s'épanouir sur le Vieux Continent cet été, à tel point que le record du nombre d'anciens NBAers en Euroleague a été battu. Le vétéran attribue cet exode massif à une prise de conscience générale quant au niveau du basket européen, envers lequel il se montre élogieux.

"Tout le monde remarque qu'il y a une autre ligue de basket de très haut niveau dans le monde. [L'Euroleague] est très compétitive. On a la possibilité de continuer de courir après nos rêves, et de prendre du plaisir sur le terrain, peu importe où tu en es dans ta carrière. Je pense que c'est pour ça [que beaucoup de joueurs passent de la NBA à l'Euroleague]."

Après une grosse semaine passée en Europe, il a déjà remarqué "une tonne de différences" entre le basket américain et celui pratiqué en Europe. "Les manières de défendre sont complètement différentes, les raquettes sont plus denses, il y a beaucoup plus de trappes, ce genre de choses. Le jeu n'est clairement pas le même" nous a-t-il expliqué.

Aux bons souvenirs de Paris

Déjà passé par la capitale pour y disputer le NBA Paris Game 2024 avec les Nets (défaite 111-102 de Brooklyn), Spencer Dinwiddie était satisfait de décrocher la première victoire de sa carrière dans la Ville Lumière. "Les fans qui étaient dans la salle pour mon match avec les Nets étaient des fans de NBA. Ce soir, c'était des fans du Paris Basketball dans la salle. Les deux expériences étaient amusantes, surtout quand les fans ont été au rendez-vous pour soutenir leur équipe. Mais je suis surtout content d'avoir gagné".

À l'Adidas Arena, Paris.

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