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Sylvain Lautié (Nancy) : “Nous avons encore moins droit à l’erreur à l’intersaison"

Les changements en cours de saison sont désormais limités à trois pour les effectifs en LNB. Le coach Sylvain Lautié et le SLUC Nancy s’organisent, comme d’autres clubs, pour s’adapter à ce nouveau cadre réglementaire.

Sylvain Lautié © Jacques Cormarèche

Partir à 11 ou 12 joueurs plutôt que 10 au début de la saison prochaine ? C’est une option que certaines équipes en Betclic Élite considèrent sérieusement. Annoncé en avril dernier par la LNB, le nouveau règlement limite à trois les changements de joueurs en cours de saison.

Des clubs envisagent déjà de s'adapter en démarrant le championnat 2024-2025 avec plus d'éléments, à l'image de Nancy. Le SLUC et son coach Sylvain Lautié se posent des questions à ce sujet, comme le technicien l'a confié à l'Est Républicain :

« Notre réflexion est la suivante : est-ce que nous partons avec onze joueurs pros plutôt que dix ? Beaucoup de clubs sont en train d’y réfléchir. En tout cas, pour ceux qui n’en avaient pas déjà onze, douze ou plus… Certains n’ont pas encore la visibilité financière pour trancher. Nous, nous l’avons. Nous savons où nous allons. L’intérêt de partir avec onze joueurs, c’est d’être moins impacté en cas de blessures. Car le nombre de changements à partir de la première journée de championnat sera ensuite limité. »

Sylvain Lautié pense à limiter le nombre de jeunes joueurs étrangers afin que les nouveaux s'adaptent plus rapidement au championnat français.

"Il faut penser différemment. Nous avons encore moins droit à l’erreur pendant le recrutement à l’intersaison. Pour ne pas se tromper, il faut prendre, si possible, des joueurs qui évoluent déjà en Europe. Des joueurs pour lesquels le temps d’adaptation n’est pas un problème. Donc, nous serons vraisemblablement obligés de faire moins de paris ». 
"À nous de trouver les bons compromis"

Alors qu'il partait avec l'une des masses salariales les plus faibles de la ligue (16ème), le club nancéien a terminé la saison à la 10e place du classement cette année. Les contraintes budgétaires ne découragent pourtant pas le technicien lorrain, qui œuvre avec ses dirigeants pour mettre l’équipe dans les meilleures conditions.

« À nous de trouver les bons compromis. D’autant que si nous voulons trouver des joueurs qui évoluaient déjà en Europe, il faut le faire rapidement. Au-delà de ça, l’idée est aussi de conserver une identité, de trouver des joueurs que je qualifierais de joueurs de club. Dix ou onze pros ? Combien de jeunes parmi ces joueurs pros ? Moins de paris ? C’est une question de stratégie globalement et elle ne m’appartient pas complètement. Nous y réfléchissons avec Aurélien (Fortier), Youri (Verieiras) et Laurent (Eisenbach) ».

Avec Caleb Walker, Anthony Labanca et Clément Frisch sous contrat, la prolongation de Shevon Thompson et la signature toute récente de Mohammad Amini, Nancy est déjà bien avancé dans la construction de son futur effectif. Qui pourrait dont être plus fourni que les précédents... et permettre au SLUC de viser plus haut ?

Le phénomène iranien Mohammad Amini passe de Monaco à Nancy
Barré par la concurrence à Monaco, le grand espoir du basket iranien Mohammad Amini (2,01 m, 19 ans) s’est engagé avec le SLUC Nancy pour les trois prochaines saisons, selon nos informations.

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