Pour la troisième fois, le meneur de jeu américain au passeport monténégrin, Taylor Rochestie (1,88 m, 37 ans), va porter le maillot manceau.
D’un côté, le MSB multiplie encore une fois les pépins physiques, et alors que Brynton Lemar a été libéré et s’est rendu à l’AEK Athènes, le meneur canado-jamaicain Kaja Kajami-Keane est de nouveau sur le flanc. De l’autre, Taylor Rochestie en a fini depuis début janvier avec le championnat chinois (12,2 points à 35,2 % à trois-points en 12 matches avec Shandong), et sa femme est Mancelle.
« Depuis la première fois que j’ai joué ici, j’ai toujours voulu y revenir, a-t-il certifié au Maine Libre. Ma famille est ici, beaucoup de mes amis aussi et j’ai toujours eu une bonne relation avec Christophe (Le Bouille, le président) et Vincent (Loriot, le directeur sportif). Quel que soit l’endroit où j’ai joué, on n’a jamais perdu le contact. Alors, entre le fait que je revenais de Chine car c’était compliqué d’être aussi loin de la famille depuis des mois et le fait que le club avait des blessés, ça a donné une bonne occasion de se réunir à nouveau ».
La première fois où le gaucher a joué pour la MSB (2011-12), il fut ultra performant en attaque (17,3 points à 44,7 % à trois-points), et il devint ensuite l’un des meilleurs arrières de l’Euroleague, mais lors de sa deuxième apparition (2020-21), il était peu en jambes (4,8 points à… 18,2 % aux shoots en 4 matches), ce qu’il reconnaît volontiers.
« C’est vrai, ça avait été difficile. J’étais en partance pour la Chine et je devais faire beaucoup de démarches pour obtenir mon visa. J’ai manqué pas mal d’entraînements car je faisais des allers-retours à Paris. Cette fois, c’est différent. Je suis bien plus prêt, physiquement et mentalement, et je vais tout faire pour aider l’équipe ».
Son rôle aussi va changer. Son coach Elric Delord veut qu’il mette de l’huile dans les rouages et évidemment qu’il apporte son immense expérience. On va donc découvrir une version 3.0 de Taylor Rochestie vendredi à Fos-sur-Mer.
Photo : Tyler Rochestie (MSB)