Strasbourg a échoué à Orléans (83-81) pour la troisième fois d’affilée après ses échecs au Mans (-2) et face à Villeurbanne, au Rhénus (-8). Une défaite après prolongation, après qu’A.J. Slaughter l’ait sauvé in-extremis d’un trois-points à plus de sept mètres durant le temps réglementaire.
Malgré la faiblesse des écarts, est-ce inquiétant pour les Alsaciens ? Oui, puisque la hiérarchie a souvent tendance à se clarifier après trois matches dans une compétition aux effectifs sans cesse renouvelés. Et les statistiques des trois dernières saisons ne font que confirmer ce sentiment.
Des précédents guère rassurants
Déjà l’an dernier, au même pointage, la SIG en était à 2 victoires et 1 défaite et lors des deux exercices précédents à 3-0.
De plus, les trois équipes vierges de victoire après la troisième journée l’an passé ont galéré toute l’année et terminé en mauvaise posture : Paris-Levallois (14e), Nancy (16e) et Le Havre (18e). Idem la saison précédente : Châlons-Reims (12e) et Boulogne (18e). Mince espoir : lors de la saison 2013-14, si Antibes avait fini lanterne rouge (16e), Villeurbanne (7e) et Paris-Levallois (5e) avaient, eux, su remonter la pente. sans néanmoins parvenir à se hisser dans le carré d’as, la place normalement attendue pour Strasbourg cette année.
Il est surprenant à ce stade de la compétition de voir une équipe quatre fois de suite finaliste des playoffs toujours à sec. Sans parler du fait que les Strasbourgeois ont été éliminés de la Coupe de France dès les 16e de finale par une équipe de Pro B, Lille, une nouvelle fois sur une marge mineure (86-87). À croire qu’ils ne savent pas gérer le money time.
Pour la SIG, il faudra impérativement ouvrir son compteur le week-end prochain au Rhénus face au promu, Le Portel.