À l'occasion du lancement de la saison 2025-26 de l'Euroleague, le dirigeant de l'organisation, Paulius Motiejunas, est présent à Dubaï ce mardi, pour assister à l'entrée en lice du club dans la compétition. Une jolie coïncidence, puisque la NBA organise, ces 2 et 4 octobre, des matchs de présaison entre les New York Knicks et les Philadelphie 76ers à... Dubaï !
Avec le projet de la NBA Europe qui semble de plus en plus se préciser, Motiejunas va en profiter pour rencontrer les représentants de la Grande Ligue, comme il l'a annoncé à BasketNews.
"Oui, c'est pour ça que nous restons ici [aux Émirats]. On va discuter les uns avec les autres. Comme je disais en conférence de presse, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour que tout le monde puisse grandir au lieu de créer une nouvelle ligue."
Les équipes israéliennes bientôt bannies de l'Euroleague ?
Autre point abordé par le patron de l'Euroleague : la question de l'avenir des clubs israéliens. En effet, alors qu'une commission d'enquête des Nations Unies a qualifié de "génocide" les actions menées par le gouvernement d'Israël à Gaza, l'étau se resserre autour des équipes du pays dans les différentes disciplines et compétitions européennes.
Interrogé à ce sujet en conférence de presse, Paulius Motiejunas n'a pas rejeté l'option d'exclure le Maccabi et l'Hapoël Tel-Aviv de la compétition.
"Bien sûr, on analyse la situation au fur et à mesure. Dans ce genre de cas, notre tactique a toujours été de suivre les autres ligues et organisations sportives. C'est ce que nous allons faire ici. On va continuer de regarder ça, et prendre la bonne décision. [...] L'UEFA, c'est du football. On va voir ce qu'ils font. Mais forcément, quand une aussi grosse organisation prend des décisions, ça influence les autres. Ça ne veut pas dire qu'on les suivra à coup sûr, mais si les autres organisations réagissent, nous discuterons avec les clubs."
Ce qui est sûr, c'est que la décision finale sera prise dans l'intérêt des acteurs du championnat. La chose la plus importante étant "la sécurité des équipes, des fans et des joueurs", toujours selon le président de l'Euroleague.