L’EuroLeague Basketball recherche des investissements totalisant au moins 100 millions de livres sterling -soit environ 110M€- sur une période minimale de cinq ans afin de lancer une franchise basée à Londres révèle SportsPro.
La capitale du Royaume Uni ne dispose pas d’équipe en Euroleague depuis que les London Towers, aujourd’hui disparues, en faisaient partie en… 2001. Mais elle dispose de l’aréna adéquate avec l’O2 Arena -un peu moins de 20 000 places- qui a notamment accueilli le Final Four de 2013 et des matches NBA, et comme pour Paris, Londres constitue un marché économique qui aiguise les appétits.
Alors que 11 équipes jouent actuellement dans la British Basketball League (BBL), SportsPro comprend que l’EuroLeague préférerait créer sa propre franchise à partir de zéro, en vue d’accorder à l’équipe une licence permanente après une période initiale de contrat à durée déterminée.
Le chiffre d’investissement de 100 millions de livres sterling est basé sur le budget moyen d’une équipe de l’EuroLeague par saison, qui serait de l’ordre de 24 millions d’euros. Sur les 18 clubs de la ligue, seuls 13 sont actuellement licenciés, l’Asvel et le Bayern jouant sous licence provisoire.
« Un projet comme celui-ci n’est pas quelque chose que vous pouvez construire du jour au lendemain et, au Royaume-Uni, vous devez également tenir compte du fait que nous devrons également créer une base de fans et le produit », déclare Roser Queraltó, directeur du développement commercial d’EuroLeague Basketball a SportsPro. « Dans ce territoire particulier, vous avez également besoin de joueurs pour que l’équipe soit compétitive; il y a tellement de choses à offrir (aux fans) à Londres, il serait difficile de ne pas avoir le meilleur des meilleurs. Une équipe sous-performante serait considérée comme un échec pour l’EuroLeague. C’est pourquoi nous n’allons pas précipiter cette décision. Il s’agit d’une décision stratégique pour l’EuroLeague, nous n’allons donc la lancer que lorsque cela sera approprié et avec qui nous croyons vraiment être le bon partenaire pour ouvrir une franchise au Royaume-Uni. »
