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Euroleague : Le Real Madrid réalise le hold-up parfait contre l'Olympiakos !

Un incroyable panier de Sergio Llull, rentré pour la dernière possession de son équipe, à 3 secondes et deux dixièmes du buzzer et devant les bras interminables de Moustapha Fall, a permis au Real Madrid de prendre la victoire des mains d'Olympiakos à l'issue d'un combat magnifique (78-79).

Kostas Sloukas a eu la possibilité de refaire passer son équipe en tête, mais le meneur grec a lui manqué le shoot de la victoire. Le Real Madrid, plombé par les absences de deux postes 4 majeurs, Guerschon Yabusele et l'Argentin Gabriel Deck, plus Vincent Poirier, le backup au pivot, qui était mené 0-2 en quart-de-finale par le Partizan Belgrade, est INDESTRUCTIBLE. Il s'agit de son 11e titre européen après ceux de 1964, 1965, 1967, 1968, 1974, 1978, 1980, 1995, 2015, et 2018.

Le Bulgare d'Olympiakos, Sasha Vezenkov (29 points, 9 rebonds, 4 passes pour 34 d'évaluation) a été fabuleux, mais l'homme du match fut Sergio Rodriguez, 36 ans, qui au-delà de ses stats (15 points, 9 passes) a maîtrisé le money time. Une mention spéciale aussi à Fabien Causeur (11 points en 18 minutes) qui a redonné vie à son équipe alors qu'elle subissait la loi des Grecs.

Olympiakos démarre en trombe, mais...

On était à Kaunas, et pourtant la ferveur des supporters grecs donnait l'impression de jouer au Stade de la Paix et de l'Amitié du Pirée. C'était magnifique. Et leur équipe les comblait en prenant un bon départ car si le Real plaçait une zone et Eli Ndiaye sur Sasha Vezenkov, cela n'avait pas d'effet (9 points en 8 minutes pour le MVP de la saison). 19-10 avec trois trois-points de Isaiah Canaan, alors que Walter Tavares avait raté deux dunks ! Et Kostas Sloukas n'était pas encore entré en jeu. Après avoir été dans les cordes (24-12), le Real s'en tirait bien avec 7 points de retard à l'issue du premier quart-temps (24-17).

Avec ses vieux grognards, y compris Fabien Causeur, le Real recollait les morceaux (24-21, 29-29), au point de mener pour la première fois à la marque (39-29) sur une bombe de Sergio Rodriguez en profitant de la maladresse soudaine des Grecs à longue distance. La finale était véritablement lancée. Les deux meneurs Sergio Rodriguez et Kostas Sloukas se livraient un beau duel pour savoir lequel a le meilleur QI Basket. Si Olympiakos a pu combler son léger retard (40-45 qui devient 45 partout à la mi-temps) dû notamment à l'activité du Croate Mario Hezonja, c'était pour beaucoup dû à Sasha Vezenkov (15 points à 6/7 aux shoots, 5 rebonds, 3 passes et 21 d'évaluation !) et Shaquielle McKissic (10 points en 10 minutes).

Sergio Rodriguez, le magnifique

La bataille repartait de plus belle avec le retour de Mous Fall et ses deux fautes. Le Real était rapidement dans la pénalité. Isaiah Canaan était en feu (12 points en 8 minutes) et le Real avait beaucoup de mérite à résister à la marée rouge. Le score passait ainsi de 57-52 à 59-59, mais Olympiakos avait quand même 4 points de marge (63-59) après 30 minutes de jeu après que Rudy Fernandez ait réalisé une... gamelle d'Anthlogie.

La suite ? 68-61 sur un panier de huit mètres de l'inévitable Vezenkov. C'est Fabien Causeur, qui n'avait pas joué du troisième quart-temps, qui maintenait le Real hors de l'eau. Du très haut niveau. Le meilleur du basket européen. C'est Sergio Rordiguez qui a réduit l'écart à un point avant que son vieux complice Sergio Llull, 35 ans, fasse tomber le ciel sur la tête des Grecs. Les sportifs ont l'habitude de dire que les matches se jouent souvent sur de "petits détails". C'était le cas ce soir.

La boxscore est ICI.

https://www.basketeurope.com/livenews-fr/669100/itw-fabien-causeur-vainqueur-de-sa-deuxieme-euroleague-avec-le-real-madrid-cest-mon-plus-beau-titre/

Photo : Sergio Rodriguez (Euroleague)

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