Après la défaite à la maison lors du match 1 de la finale de Ligue Féminine, le coach de Lattes-Montpellier Valéry Demory est apparu un peu dépité en conférence de presse:
« La fatigue, peut-être, puisqu’on s’est fait laminer au rebond, en vitesse. Il n’y a rien strictement rien à dire, Villeneuve a été plus fort ce soir. Tu peux faire tous les changements de défense que tu veux, tous les changements de tactique que tu veux, si l’autre va plus vite que toi, rien ne marche. Au bout d’un moment, malheureusement, je ne peux plus rien faire. Le seul problème, c’est la récup. Elo (Godin) qui a le dos complètement en vrac. Si c’était pas une finale, je crois qu’elle ne jouerait même pas. Fati (Sakho) essaye mais on ne fait pas deux mois sans rien branler et d’un seul coup jouer au basket surtout à ce niveau là, il n’y a pas de miracle. Pour les autres, je pense qu’il y en a qui n’étaient pas fatiguées mais qui ont eu peur de jouer. Ca arrive, c’est arrivé à d’autres. Quand on perd un match, généralement tu ne sautes pas de joie, bien sûr que je suis abattu. Je joue une finale pour la gagner. Tu crois quoi? Que je vais t’embrasser? Oui, je suis déçu mais j’analyse pourquoi on a perdu. Elles ont été meilleures que nous, plus rapides sur le ballon, plus haut dans les sauts, voilà, c’est tout. Elles ont dominé. Dimanche, on peut réagir si on a le gaz mais si on n’a pas de gaz, je fais comment? Je vais à la pompe à essence? Ce n’est pas aussi simple que ça. Si je n’ai pas le gaz, je ne pourrai pas inverser la tendance. On ne peut pas dire que c’est la faute de l’arbitrage, non, elles ont été meilleures. »
Attention: si après la série de demi-finales contre Bourges, les Lattoises ne sont pas au top de leur forme, elles sont assez expérimentées et leur coach assez malin, pour refaire très vite surface.
Photo: FIBA Europe