C’est accompagné de Bilal Coulibaly et Dominique Malonga que Wemby, nouveau maillot des Bleus sur le dos, s’est présenté à la presse lors d’un événement organisé à Nanterre par Nike, son sponsor. Victor Wembanyama a évoqué son excitation de découvrir les Jeux Olympiques à Paris, dans des propos repris par Basket USA.
“J’en rêve depuis très longtemps. Ça va être beaucoup de plaisir. Ça représente énormément pour moi. Sportivement bien sûr, mais aussi pour montrer au public français, et aux jeunes notamment, toute l’importance que peut prendre le basket en France dans les années à venir. Dans ma vision des choses, il y a autant à faire sur le terrain qu’en dehors. Je suis très heureux de faire partie de la liste. Ce sera un honneur de, je l’espère, pouvoir partager le terrain avec ceux qui ont déjà pu vivre plusieurs campagnes internationales.”
Interrogé sur la construction de l’équipe de France aux Jeux Olympiques, le phénomène des Spurs a évoqué sans le nommer son potentiel duo de grande taille avec Rudy Gobert.
“Les discussions (avec Vincent Collet) ont eu lieu très en amont, pour se connecter et ne pas commencer à travailler seulement lors du rassemblement. Disons que ce que je retrouve et j’apprécie, c’est que l’on a tous de l’ambition en termes de résultats et de plan de jeu. On sait que l’on va jouer avec un profil d’équipe qui sera différent de tout ce qu’a connu l'équipe de France par le passé, donc il va falloir innover et Vincent le sait. Par contre, je n’ai pas participé à la constitution de l’équipe ni du plan de jeu, mais je sais que Vincent m’impliquera dès le premier entraînement (le 17 juin).”
Ce sera doté d’un nouveau statut, celui de patron, que Victor Wembanyama va retrouver les Bleus.
“Ça m’inspire de l’impatience, même si je ne pense pas que ce soit mon étiquette. Je viens pour apprendre de certains des meilleurs joueurs de l’histoire de l'équipe de France et je n’ai aucun doute sur le fait que les responsabilités sur le terrain seront réalistes. Je sais que l’on veut utiliser toutes nos armes et que mes coéquipiers seront prêts à me donner autant de responsabilités que nécessaire. Mais je ne viens pas pour être le patron de ceux qui ont cinq, six ou sept campagnes internationales dans les jambes.”