C'est l'une des plus grosses bagarres jamais vues entre équipes nationales, et Nenad Krstic avait été condamné à trois ans de prison avec sursis. 13 ans après, le Serbe vient de donner quelques précisions sur celle-ci dans un podcast.
Cette bagarre entre Grecs et Serbes a eu lieu le 19 août 2010, lors du Tournoi Acropolis à l'OAKA Arena d'Athènes, soit une semaine avant le championnat du monde en Turquie. Elle a commencé par un échange de coups entre le meneur serbe Milos Teodosic et l'ailier grec Antonis Fotsis.
Nenad Krstic, 2,13 m, a attrapé Fotsis par la gorge et a jeté une chaise en direction de Sofoklis Schortsanitis, qui l'a évitée, mais elle a atterri sur Ioannis Bourousis qui ne jouait pas en raison d'une blessure à la main, et qui a été touché à la tête. La mêlée a été générale, des spectateurs s'y sont brièvement mêlés, et elle s'est poursuivi dans le tunnel menant aux vestiaires. Nenad Krstic vient d'en reparler dans un podcast.
"Marko Keselj a frappé Kostas Tsartsaris, il a poursuivi Nemanja Bjelica, et c'est devenu un gâchis total. J'ai pété les plombs aussi. L'organisation du match était mauvaise, il n'y avait pas de policiers. Peu de gens savent qu'après la fin du match, il y a eu de la tension dans le tunnel, à l'extérieur des vestiaires, et aussi à l'hôtel. Mon passeport a été confisqué, j'ai été détenu et j'ai dû me rendre à l'ambassade pour faire des déclarations. Je ne voulais pas faire de déclarations tapageuses et demander s'ils feraient la même chose si c'était le capitaine de l'équipe américaine. J'étais sur les nerfs, mais fondamentalement, je méritais tout ça. Ensuite, j'ai été condamné à trois ans de probation et je n'ai pas été autorisé à causer à nouveau des troubles en Grèce."
Après enquête, la FIBA a suspendu Krstic pour trois matches de la Coupe du monde en Turquie et lui a infligé une amende de 45 000 francs suisses (43 950 dollars). Le Serbe Milos Teodosic et les Grecs Antonis Fotsis et Sofoklis Schortsanitis ont été suspendus pour deux matches. Les deux fédérations ont été condamnées à une amende.