Vincent Collet (Boulogne-Levallois) après le match 2 : "À Monaco, il y en aura toujours un pour faire un grand match"

Auteurs d'une excellente entame de match (26-15 à la fin du premier acte), les Metropolitans 92 ont finalement rendu les armes, s'inclinant 95-88 contre une équipe monégasque sérieuse et disciplinée, menée par un Jordan Loyd de gala (23 points). S'ils veulent continuer d'y croire, les Franciliens devront gagner le prochain match à "domicile", à Roland-Garros. Réactions des deux camps.

Vincent Collet, coach de Boulogne-Levallois, en conférence de presse : "C'était mieux (que le match 1), sauf à la fin quand la zone qui pouvait nous faire revenir, parce qu'ils étaient vraiment embêtés. Finalement, ce sont les derniers rebonds offensifs qui nous plombent. (Jordan) Loyd a fait un grand match mais, il y en aura toujours un pour faire un grand match. Ils ne savent pas forcément qui sera l'homme providentiel mais c'est la caractéristique de Monaco, ils ont tellement de joueurs forts... Là, c'était Loyd, l'autre jour, c'était Okobo. C'est pour nous indispensable d'arriver à en stopper un ou deux, on ne peut pas (laisse faire) comme l'autre jour, où tout le monde était au top, on ne pouvait rien faire, mais on était aussi responsables parce qu'on les avait installé dans le confort. Alors que ce soir, on a livré un vrai combat et il a fallu qu'ils utilisent tous leurs talents pour s'en sortir.
(Pour le match 3), on sera à fond, on est jeunes, on a cette force et c'est notre dernière chance. Monaco a fait le plus gros du chemin, nous, on est dos au mur, on donnera tout. Je ne peux pas vous dire si ce sera suffisant mais en tout cas, je pense qu'on donnera tout. Après, il faut tout donner et être bon, ce soir on l'a été mais ça n'a pas suffi. Il faudra faire encore mieux.
Ça va être un très bel événement, (le court Philippe-Chatrier) est un écrin. Après, il faudra voir, est-ce que ce sera des spectateurs ou bien de vrais supporters, ça je ne peux pas vous le dire, mais c'est quand même une très belle opportunité, une très belle chose de pouvoir jouer là-bas. Ça donne du cachet à cette finale. En esp&rant que l'on puisse faire un bon match, voire meilleur. Notre objectif sera d'en faire un meilleur pour parvenir à nos fins, en arracher un. On n'a pas essayé de jouer au Parc des Princes, mais peut être qu'on l'aurait rempli, enfin, Victor l'aurait rempli (rires)".

Sasa Obradovic, coach de Monaco, en conférence de presse : "On a trouvé l'énergie pour revenir dans le quatrième quart-temps mais pourquoi on ne l'avait pas en première mi-temps ? Pourquoi j'ai pris tout ce temps pour les prévenir (ses joueurs) que ce ne sera pas la même chose qu'au match 1 (87-64) ? Ils ont retrouvé de la confiance parce qu'on leur a donné cette chance. Des champions ne se comportent pas ainsi, ils respectent leur adversaire à chaque minute. Bien sûr, on est heureux d'avoir gagné, c'est tout ce qui compte aujourd'hui, mais on n'a pas été assez rigoureux."

Jordan Loyd, auteur de 23 points lors du match 2, en conférence de presse : "Ç'a été un match difficile. Je pense qu'on a connu une entame catastrophique. Le coach avait parlé de l'approche qu'on devait avoir en playoffs. On savait, après avoir dominé la première manche comme on l'avait fait, qu'ils seraient beaucoup plus agressifs. Après, comme équipe, on a su réagir, pas juste moi. John Brown a fait un match exceptionnel, Matthew Strazel aussi. C'est en cela qu'on est une équipe. Personnellement, il faut toujours que je me fasse frapper à la tête (rires). Je suis juste content de ne pas encore avoir été touché au nez (NDLR : nez cassé plus tôt dans la saison). Je vais bien. Il nous reste une victoire à aller chercher. Le titre, c'est notre plus grand objectif. On peut encore être bien meilleurs qu'on ne l'a été ce (lundi) soir."