La qualification de Strasbourg à la Leaders Cup est toujours en suspens. La SIG jouera sa carte ultime le week-end prochain en recevant Châlons-Reims.
Hier soir les quadruples finalistes des playoffs ont plié comme beaucoup face au Paris-Levallois (65-75) où Jason Rich (22 pts) a encore fait preuve de ses talents de scoreur et l’ancien Strasbourgeois Louis Campbell de son don d’ubiquité (9 pts, 8 rbds, 8pds).
« Le match de mercredi a laissé des traces. C’était un match dur, avec un aller-retour à Belgrade qui n’était pas neutre », estime le coach Vincent Collet, propos rapportés par les DNA. « Mais on sent surtout qu’on est une équipe dans le doute. Quand tu n’es pas très bien, il y a deux choix qui s’offrent à toi. Soit tu attends que ça revienne, car ça va revenir, mais tu peux attendre très longtemps. Soit tu te rebelles et tu fais appel aux fondamentaux. »
Hier soir la SIG n’a pas été tractée par ses Américains. 3 d’évaluation pour Erik Murphy, 6 pour Romeo Travis, 5 points pour A.J. Slaugher, 3 rebonds pour Matt Howard, 4/11 aux shoots pour Erving Walker…
On a crû un moment que le retour du coach des Bleus à bord avait solutionné tous les problèmes et que la SIG était reparti –comme si rien ne s’était passé durant son absence- à la conquête de la France et de l’Europe. Ce n’est pas aussi évident que ça et Vincent Collet est le premier à en convenir :
« On n’est pas une grosse équipe, c’est clair maintenant. On a joué Monaco, Chalon, on voit à chaque fois qu’on est limités. Ce n’est pas le Strasbourg des années précédentes, il faut se le mettre dans la tête, et ça, ça le montre un peu plus. »