Le Mans s'est effondré à Nancy (100-80). Un résultat inattendu étant donné la position différente des deux équipes au classement et du fait que le MSB s'était imposé à Gentilly en Coupe de France avec une équipe qui dénombrait alors quantité de forfaits.
« On a été humilié !, a ragé le directeur sportif du MSB, Vincent Loriot, dans Ouest France. On a pris une leçon d’envie et de courage. On ne respecte pas les « petites équipes », pourtant, ce n’est pas faute de répéter que le championnat est difficile, partout. On a reproduit les mêmes erreurs qu’à Fos-sur-Mer dernièrement (revers 71-68, le 3 mars). Le groupe a été amorphe, désorganisé, désolidarisé contre une équipe qui était dos au mur. Personne n’a sonné la révolte ! Inconsciemment, les gars pensaient que ça allait être facile, car on les avait battus en Coupe de France (78-86, le 7 février) dans leur salle avec un demi-effectif. »
Sinon tout au début du match, les Manceaux n'ont jamais été dans la course et ils ont été apathiques en défense permettant au SLUC d'atteindre les 71,1% de réussite à deux-points et 45% à trois-points. Le trio Caleb Walker (20 points), Mike Scott et Frank Mason (19 points chacun) s'est régalé dans un Gentilly qui une fois encore a affiché (presque) complet (5 906 spectateurs). Le SLUC a eu jusqu'à 29 points d'avance à la 34e minute !
« Je ne veux surtout pas être dans la sur réaction. Un canard sans tête, ça va dans tous les sens. Depuis trois semaines, Mérédis (Houmounou) avait à lui seul la charge de la mène, parce que Frank Mason n’était pas là. Et lorsque Frank joue comme ce soir, ça change tout. Nous avions décidé d’ouvrir un peu le jeu pour lui donner plus d’intervalles. Ce soir, tout le monde a participé », a savouré le coach Sylvain Lauthié dans L'Est Républicain.