Pronostiqueur pour la Pro A est le métier le plus difficile du monde.
D’un côté, l’ASVEL, plutôt à son affaire en Eurocup, 5e ex-aequo de Pro A dont elle a le plus gros budget.
De l’autre, l’Elan Chalon, à la ramasse dans le championnat de France, bon dernier avec 12 défaites en 15 matches.
Que pensez-vous qui est arrivé au Colisée? Les Villeurbannais peuvent s’estimer heureux d’avoir évité la plus grosse fessée de leur histoire en première division qu’ils fréquent sans discontinuer depuis 1948! Le site Obuzzer a révélé ce soir qu’elle date de la saison 1990-91 avec un -43 à Cholet.
Après trois-quarts-temps, l’Elan Chalon menait ainsi 68 à 34. Trente-quatre points d’écart. Il a fallu que les Villeurbannais réagissent ou plutôt que les Chalonnais déroulent pour que l’écart diminue un peu dans les dix dernières minutes pour se figer à trente-deux points (84-52). Il s’agit, toujours d’après OBuzzer, de la 8e plus grosse raclée de l’histoire de la vieille dame.
La statistique collective la plus abominable du côté de l’ASVEL est le 1/19 à trois-points. Le moins que l’on puisse dire c’est que le meneur John Roberson n’a pas cette fois joué les sauveurs: 0 points, -8 d’évaluation.
Côté chalonnais, c’est Mike Gélabale qui était tout spécialement en feu: 15 points et 8 rebonds pour 24 d’évaluation.
Jouer deux matches par semaine n’est pas une excuse étant donné l’effectif villeurbannais. Et puis les Chalonnais sont logés à la même enseigne. Ca risque de remuer dans les brancards dans le Rhône cette semaine !