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Adrien Moerman à Monaco : « Quand j’entre sur le parquet, je suis un guerrier et je dois apporter ça dans cette équipe »

L’AS Monaco confirme la signature pour une saison, plus une en option de l’ailier fort Adrien Moerman (2,02 m , 33 ans) en provenance de l’Anadolu Efes Istanbul.

L’AS Monaco confirme la signature pour une saison, plus une en option de l’ailier fort Adrien Moerman (2,02 m , 33 ans) en provenance de l’Anadolu Efes Istanbul.

Adrien Moerman a passé quatre saisons à Efes, remportant l’Euroleague en 2021 et 2022. Lors du dernier exercice, il a cumulé en Euroleague 8,4 points (41,5% à 3-points) et 5,3 rebonds en 25 minutes de jeu de moyenne.

« Après 4 ans en Turquie où j’ai tout connu en gagnant deux fois l’Euroleague de suite, j’avais besoin de me fixer un nouveau challenge. Monaco répondait à toutes les attentes que je pouvais avoir. C’est un club qui a l’envie de bien construire, et de viser le plus haut niveau », explique t-il sur le site du club. « Je voulais vraiment encore jouer l’Euroleague. A 34 ans, j’ai encore envie de me challenger physiquement. Je me sens bien, sans aucun pépin physique, et j’avais vraiment envie de relever ce défi. En parlant du projet monégasque avec le président et le manager général, j’ai vu ce qu’ils voulaient faire et construire. Ca me tenait donc vraiment à coeur de venir à Monaco. Pour un challenger comme moi, c’est vraiment le point de chute idéal.

Revenant sur la fin de saison en boulet de canon d’Anadolu Efes, il explique :

« On avait beaucoup de blessés, et de cas covid. C’était forcément très compliqué de faire une bonne saison tous ensemble. Il y a eu des périodes où on perdait, Micic, puis Larkin, et après Beaubois. On avait jamais notre équipe au complet pendant 5-6 matchs d’affilée et c’était dur. Avec ce rythme très élevé et cet enchainement des matchs, ce n’était pas évident. Mais c’est toujours mieux d’être meilleur sur la fin, et c’est ce qu’on a su faire. Cette finale face au Real était très tendue, il faisait très chaud. Ce n’était pas très beau à voir avec de très grosses défenses. Mais à la fin, quand tu gagnes d’un petit point, tu lâches tout et tu ne retiens que le chemin parcouru pour soulever le trophée. En playoffs, nous avons vu l’Efes d’il y a deux ans. »

A propos de son futur apport à la Roca Team, il répond :

« Je suis là pour apporter ma dynamique, et mon énergie sur le terrain. Quand j’entre sur le parquet, je suis un guerrier et je dois apporter ça dans cette équipe. Avec les joueurs qu’il y aura autour, je n’ai aucun doute à ce sujet-là. Tout sera plus simple. Même si je le répète, la cohésion sera l’élément déterminant. Je me suis entretenu deux fois au téléphone avec Sasa Obradovic. Je le connaissais auparavant, mais il ne m’a jamais coaché. J’aime cet état d’esprit qu’il a de pouvoir beaucoup discuter, c’est important, c’est une marque de confiance. J’espère lui apporter cette confiance, et que ce soit réciproque. »

Et pour lui son plus beau souvenir en France, c’est…

« Incontestablement le doublé avec Limoges. Les gens, l’ambiance, les fans. J’y suis encore très attaché. Il n’y a que des excellents souvenirs de mes deux années à Limoges. Ca restera gravé à jamais. »

Photo : Euroleague

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