A l’heure où le basket sur le continent est en pleines turbulences, Alain Béral, président de la Ligue Nationale de Basket, répond aux questions que l’on peut se poser sur les rapports entre la France et l’Europe. Quelles compétitions? Pour qui? Une grande équipe de basket à Paris capable de jouer le Final Four de l’Euroleague, est-ce possible ?
L’interview est en deux parties.
[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
Barcelone, le Real Madrid, Vitoria et Malaga envisagent de faire sécession avec l’ACB et de créer leur propre ligue avec un nombre réduit de clubs afin que le nombre de matches soit compatible avec le calendrier de l’Euroleague. Ils pensent aussi ainsi augmenter les recettes. Qu’en pensez-vous ?
On suit de près ce qui se passe là-bas depuis des semaines sinon des mois. On a des contacts au sein des instances internationales avec la ligue espagnole. On savait que le problème pouvait arriver et aussi que le gouvernement espagnol s’en était mêlé, s’en mêle encore, car c’est une affaire importante. C’est la conséquence de deux choses. Premièrement, de la volonté de l’Euroleague de faire une ligue fermée, même si elle s’en était défendu, en créant un championnat de très haut niveau, proche de la NBA, avec une économie de plus en plus forte, et en se souciant de moins en moins des autres ligues et de leurs calendriers car son problème est de réussir. En Espagne, des clubs majeurs s’aperçoivent qu’ils ne peuvent pas jouer sur les deux tableaux et le problème que vous évoquez n’est pas d’être à 18 ou 16 car 16, c’est encore beaucoup trop. Si vous regardez la France avec 18 clubs, jouez la BCL ou une autre Coupe d’Europe, c’est comme si vous faisiez un championnat à 10. Si vous inversez la situation avec 18 ou 20 clubs en Euroleague, ça veut dire que les ligues nationales devraient avoir 10 équipes. 16, ça ne résout pas le problème, il y a encore trop de matches. Ou alors, deux solutions. Les ligues ou l’Euroleague coupent en deux leur championnat avec 2 conférences pour alléger le calendrier. Ou alors les clubs qui sont dans l’un des tableaux ne jouent pas dans l’autre. Compliqué. Ce que j’ai à dire aussi, c’est qu’en Espagne, il y a des clubs qui sont devenus plus forts que la ligue. Et pour que le championnat puisse perdurer sachant que l’économie dans le basket espagnol est basée avant tout sur l’ACB et pas l’Euroleague, il faut éviter que ces clubs puissent parler plus forts que l’ensemble des clubs qu’ils soient 10, 16, 18, 20 et qui représentent la ligue nationale. Ces clubs dont vous parlez se sentent aujourd’hui autorisés à dire qu’ils s’en fichent de la ligue actuelle et comme la législation européenne autorise de créer une ligue privée, ils se disent, « nous, on va faire la nôtre en Espagne. » Mon dernier commentaire, c’est que contrairement à ce que l’on peut penser de la part de ces clubs là, ce n’est pas pour faire une économie parallèle à l’ACB, c’est pour servir l’Euroleague. Leur priorité, c’est l’Euroleague mais ce n’est pas suffisant. Ils estiment pouvoir récupérer de l’économie dans leur propre pays et un moyen de le faire, c’est de créer une structure qu’ils vont maîtriser et qui leur permettra de récupérer les droits de télévision, de sponsoring, etc. C’est difficile d’imaginer plus de 6 ou 8 clubs car les clubs qui vont se mettre au service de ces quatre-là savent qu’ils vont faire l’appoint. Ce n’est plus la recherche d’une économie pour un basket professionnel national mais pour un petit nombre de clubs. Tout ça c’est de l’enchaînement logique. Nous, Ligue Nationale de Basket française, on ne peut pas rentrer dans ce jeu-là. Moi, je suis là pour défendre l’intérêt des clubs professionnels français. Donc nous avons intérêt à ce que des clubs participent aux meilleures compétitions européennes et l’Euroleague est la meilleure mais il faut travailler en parallèle pour que la ligue nationale reste forte et prédominante en terme de décisions, sinon elle va disparaître comme l’ACB est en train de disparaître.
Il s’agit en filigrane d’une lutte philosophique entre ce qu’est l’organisation du sport européen depuis toujours, qui est entre les mains des états et ses délégataires, les fédérations, les ligues, et une conception américaine qu’a l’Euroleague. Là vous dites que la législation européenne permet la création de ligues privées. Mais la Commission Européenne, c’est bien les gouvernements qui sont derrière. Et en Espagne et en France, on suppose qu’ils ont envie que le fonctionnement du sport européen perdure ?
Ce que l’on perçoit de la Commission Européenne, pour avoir discuté avec eux, c’est qu’il autorise les compétitions privées de sport, c’est clair, mais d’un autre côté, ils disent vouloir réguler de façon à ne pas nuire aux équipes nationales. Pour conserver une certaine hiérarchie, ils évoquent aussi le fait que s’il y a une ligue majeure, que tout le monde considère comme dominante, ce qui est le cas de l’Euroleague, elle doit pouvoir accueillir les meilleurs des autres compétitions. C’est au conditionnel, ils imaginent que l’Euroleague devrait accepter le vainqueur de l’Eurocup, de la BCL, même s’il y a des matches de barrage. Voilà la seule limite qu’ils souhaitent sur le sujet.
« On attend, comme vous, comme tout le monde de savoir ce que va faire l’Europe »
Ils tolèrent donc les franchises ?
C’est ça. Ils ne peuvent pas les interdire. Il y a un autre volet. Ils se sont exprimés –je ne sais pas s’ils vont le faire- sur le fait que l’on ne peut pas empêcher, même si on est ligue privée, les joueurs de jouer dans les équipes nationales. Ils avaient même expliqué qu’il est hors de question que les calendriers de ces organisations soient concomitants avec celui des équipes nationales. A priori, je dis bien a priori, ce qui avait été accepté par l’organisation de l’Euroleague et entendu par tout le monde, n’a pas été suivi dans la réalité puisque l’Euroleague a publié un calendrier qui fait jouer les clubs pendant les fenêtres FIBA. On attend, comme vous, comme tout le monde de savoir ce que va faire l’Europe. On attend la réponse de la Commission Européenne sur le fait de tout ce qui a été dit sur cette zone réservée n’est pas suivi de faits tangibles. Il faut dire que le rythme de travail de la Commission Européenne n’est pas tout à fait le même que celui des clubs et des organisations comme les fédérations et les ligues.
Avez-vous un interlocuteur privilégié à la Commission Européenne ?
Oui, on a été contacté par deux personnes, pas françaises, qui sont liées au sport à la Commission Européenne. Le sujet précédent sur les JFL avait été traité à la Commission Européenne dans le bureau des Affaires Sociales et ce sujet-là est géré par des gens liés aux organisations sportives.
Pourquoi trois clubs français en Eurocup ?
ECA (NDLR : l’organisme qui gère l’Euroleague et l’Eurocup) avait dégagé deux places pour cette coupe d’Europe. Par le ranking, Levallois et Lyon Villeurbanne on obtenu une place. Et ECA a décidé d’inviter Limoges qui n’était que 11e du championnat l’an dernier. On regrette mais c’est comme ça. On a décidé que l’on accepterait donc on accepte.
En ce qui concerne la FIBA Europe Cup ?
En France, le circuit officiel que la FIBA respecte, c’est la fédération qui inscrit les clubs et la fédération demande à la ligue. On avait dit que l’on voulait sept clubs en Coupes d’Europe et qu’éventuellement on en réservait une pour l’Euroleague. L’Euroleague n’ayant pas donné suite, comme on avait quatre places en BCL et deux en Eurocup, on avait dit qu’il y avait une place de disponible pour la FIBA Cup que personne ne voulait faire au départ.
Il se trouve que finalement les clubs français ont demandé à jouer, mais il y en a tellement qui ont demandé en Europe que la FIBA Cup ne peut être accessible que par des tours préliminaires. Et donc même Le Portel qui a été dans les playoffs français va devoir jouer le tour préliminaire pour accéder au tour principal comme les autres équipes. Cette place était attribuée au ranking. Normalement elle était pour Pau-Lacq-Orthez qui a décliné car il l’avait joué l’an dernier et elle avait coûté beaucoup d’argent. Et tout de suite après c’était Le Portel. Trois coupes d’Europe, c’est beaucoup à gérer pour le calendrier. Je pense à Djilali (NDLR : Meziane, le directeur des opérations sportives de la LNB) qui se débat avec les dates.
Quelle est votre position en ce qui concerne l’Euroleague ?
La ligue française est toujours au conseil d’administration de l’Euroleague comme nous sommes au conseil d’administration de la Basketball Champions League. Nous pensons avoir de bonnes chances d’avoir un ou plusieurs clubs dans la prochaine Euroleague. Il va falloir travailler pour ça car la nouvelle Euroleague, ça sera non plus 16 mais 18 clubs puis 20. Ça été annoncé par Jordi Bertomeu. Avec des matches aller-retour et des playoffs. 19 matches aller-retours plus les playoffs, plus les matches du championnat national, ça va être chaud ! Mais je pense que c’est important de jouer cette compétition car c’est un moyen pour que les joueurs français soient retenus sur notre territoire. Notre position ne change pas : nous combattons la FIBA pour l’organisation de ses fenêtres, c’est scandaleux ce qui a été fait. On s’en aperçoit de plus en plus. Ça mite tous les championnats, au point que l’ACB est donc en train d’exploser sur ce sujet-là. La FIBA sait très bien quelle est la position de la ligue française sur le sujet mais c’est une décision internationale et on est obligé de faire avec. Ça pose des problèmes pour tous les championnats et notamment pour les trois ligues principales que sont l’espagnol, l’allemande et la française. Même si on passe à seize, même si on passe à quatorze, ça va être compliqué.
« Doit-on passer à 10-12 clubs pour pouvoir assurer qu’un club, au maximum deux, puissent jouer l’Euroleague ? »
Beaucoup d’acteurs –joueurs, coaches, dirigeants, fans…- du basket français doivent vous interpeller sur ce sujet, estimant que la France ne peut pas se tenir trop à l’écart de la principale compétition européenne ?
Ce qu’on leur répond, c’est que 1) On n’a jamais dit qu’on ne voulait pas faire l’Euroleague. On a toujours dit, y compris la fédération, que l’on considérait que c’est quelque chose d’important pour nous. 2) Ce n’est pas nous qui avons décidé de ne pas jouer l’Euroleague, c’est que lorsqu’elle s’est fermée pour passer à seize clubs par matches aller-retour –ce qui est une grande différence avec les groupes de départ et ensuite le top-16-, elle considérait que les clubs français n’étaient pas encore prêts à rentrer dans les 16. Contrairement à ce que j’ai entendu, on a continué à travailler avec eux pour leur expliquer qu’ils ne pouvaient pas se passer des clubs français économiquement, que comme l’avait fait d’autres ligues avant, on pouvait continuer à travailler de façon à ce que les clubs, vertueusement, sans faire de cavalerie, puissent avoir un niveau qui les maintienne en Euroleague, à y figurer de façon positive. Ce message économique est perçu. La France a 65 millions d’habitants, la ligue réalise elle-même 17 à 18 millions de chiffre d’affaires avec les droits TV et le sponsoring, on ne peut pas imaginer qu’elle passe inaperçue. La Ligue n’est pas si loin du chiffre d’affaire de l’ACB et a priori de l’Allemagne. Tout ça sont des choses qui sont perçues et on continue à travailler pour ça et aujourd’hui, je suis assez sûr que l’on va aboutir sur les deux saisons qui viennent. Je suis élu pour gérer les clubs français, pas l’Euroleague. Le modèle du basket français est basé sur la ligue française, sur ses 36 clubs professionnels, pas l’Euroleague. Comme pour les clubs en Espagne à l’exception des quatre que vous avez cité. Si un club français passe en Euroleague, la ligue française va en bénéficier car ce club pourra conserver des joueurs français de niveau Euroleague chez elle. Ces joueurs français qui partent à l’étranger mais qui veulent jouer en France pourront rester dans un ou deux clubs. On n’entendra plus le fait que la fuite des joueurs français vers l’étranger dépend que l’on n’a pas de clubs d’Euroleague. On aura un retour sur participation à l’Euroleague. L’autre volet, c’est comment va-t-on s’organiser pour faire ça. Je pose la question : la ligue française doit elle se mettre en route et en format Euroleague ? Doit-on passer à 10-12 clubs pour pouvoir assurer qu’un club, au maximum deux, puissent jouer l’Euroleague ? Je n’ai pas la réponse à cette question. On va la poser aux clubs en octobre.
On peut imaginer que le ou les clubs qui feraient l’Euroleague ne participent qu’aux playoffs ?
Oui, on peut imaginer mais je ne pense pas que 17 clubs imaginent car ça voudrait dire que le club arrive à la fin du marché et ramasse les meilleurs matchs.
On peut imaginer qu’il y ait deux équipes pour le même club ?
C’est autre chose. C’est ce que j’ai dit la première fois aux clubs qui prétendaient à ça. Une équipe qui sert à se maintenir en playoffs et une autre qui joue le tableau d’Euroleague et puis une équipe fusionnée qui fait les playoffs. Encore une fois, une Euroleague à vingt clubs avec matches aller-retours et des playoffs, ça nous amène où en terme de calendrier ? On entend les questions, on explique les problèmes mais personne n’a la réponse. C’est comme si on demandait à un club de jouer la ligue allemande et la ligue française. Ce sont des ligues concurrentes avec des niveaux d’intensité qui sont quand même assez violents. C’est pareil pour les déplacements. Il y en a quand même, comme en Russie, qui sont assez longs. En Euroleague, il y a la pression du public et puis la pression du jeu avec vingt équipes de top niveau.
« Depuis quand le Bayern Munich n’a pas été champion en Allemagne ? Et pourtant il est annoncé comme une future franchise en Euroleague »
Sur les dernières années, le niveau de l’Euroleague a considérablement augmenté. Le niveau du jeu mais aussi financier, structurel, populaire ? Si on veut avoir un club compétitif, il faut qu’il soit à Lyon et plutôt à Paris ? Quand on regarde la localisation des franchises de l’Euroleague, ce sont des capitales ?
Là, vous touchez un point important que tout le monde, le public, doit comprendre : ce n’est pas nous qui avons choisi. C’est l’organisation de l’Euroleague qui choisit les équipes qui jouent chez elle. Ce qui l’intéresse, ce sont les villes marque. C’est pareil pour l’Eurocup. Quand on a rencontré, l’année dernière en mars, en Conseil d’Administration les gens de l’Euroleague dont Jordi Bertomeu, ils ont dit que c’était les ligues qui choisissaient les clubs pour l’Eurocup. Très bien. Quand on a annoncé notre décision de proposer Levallois et l’ASVEL, ils nous ont dit « ce n’est pas ça que l’on veut, c’est le champion et le finaliste ». On leur a dit que s’ils les voulaient, il fallait qu’ils leur demandent. Chalon et Strasbourg ont refusé et préféré la BCL. Mais ils ont choisi aussi d’inviter Limoges, un club mythique mais qui était onzième du championnat. On a considéré au comité directeur qu’on n’avait pas à le proposer pour une coupe d’Europe. Pour l’Euroleague, c’est pareil : depuis quand le Bayern Munich n’a pas été champion en Allemagne ? (NDLR : en 1954, 55 et 2014). Et pourtant il est annoncé comme une future franchise en Euroleague. Demandez aux autres clubs allemands ce qu’ils en pensent. Regardez aussi quelle est la position du Maccabi Tel-Aviv, qui est en Euroleague, dans le championnat national (NDLR : 4e de la saison régulière, éliminé en demi-finale). C’est pareil pour les clubs espagnols. Donc ils choisissent qui ils veulent. C’est très clair depuis le début –et j’espère que les présidents l’ont bien compris car je les ai alertés- que ce n’est pas nous qui allons choisir. Nous, on veut que le champion soit en Euroleague et eux ne veulent pas. Ça c’est le fonctionnement de la BCL qui est la Ligue des Champions. Ou des vice-champions. L’Euroleague dit « nous, on veut des villes avec des potentiels économiques et dont le nom est une marque ». La première c’est Paris. Après, il y a Lyon. Et aussi Strasbourg car vu de là-bas c’est une capitale de l’Europe et il se trouve qu’il y a un club qui est parmi les premiers en France. Et à la limite Marseille car c’est une ville qui compte en Europe sauf qu’aujourd’hui il n’y a pas le potentiel, un club qui joue en Pro B mais pas à Marseille (NDLR : Fos-sur-mer) et qui n’est pas encore prêt. Il est clair que si l’Euroleague doit se porter demain sur un club français, c’est Lyon ou Strasbourg. Ces sont aujourd’hui les deux qui cochent les cases. Demain, il y en aura peut-être un autre puisque vous savez que je souhaite ardemment avoir un club qui s’appelle Paris. Si Paris arrive à avoir une position suffisante dans le ranking avec un budget qui le met en Euroleague, oui, je l’ai dit à tout le monde, il sera le premier coché sur la grille par l’Euroleague. Comme ils veulent Milan, Munich, Barcelone, Madrid.
A suivre.
[armelse]
Barcelone, le Real Madrid, Vitoria et Malaga envisagent de faire sécession avec l’ACB et de créer leur propre ligue avec un nombre réduit de clubs afin que le nombre de matches soit compatible avec le calendrier de l’Euroleague. Ils pensent aussi ainsi augmenter les recettes. Qu’en pensez-vous ?
On suit de près ce qui se passe là-bas depuis des semaines sinon des mois. On a des contacts au sein des instances internationales avec la ligue espagnole. On savait que le problème pouvait arriver et aussi que le gouvernement espagnol s’en était mêlé, s’en mêle encore, car c’est une affaire importante. C’est la conséquence de deux choses. Premièrement, de la volonté de l’Euroleague de faire une ligue fermée, même si elle s’en était défendu, en créant un championnat de très haut niveau, proche de la NBA, avec une économie de plus en plus forte, et en se souciant de moins en moins des autres ligues et de leurs calendriers car son problème est de réussir. En Espagne, des clubs majeurs s’aperçoivent qu’ils ne peuvent pas jouer sur les deux tableaux et le problème que vous évoquez n’est pas d’être à 18 ou 16 car 16, c’est encore beaucoup trop. Si vous regardez la France avec 18 clubs, jouez la BCL ou une autre Coupe d’Europe, c’est comme si vous faisiez un championnat à 10. Si vous inversez la situation avec 18 ou 20 clubs en Euroleague, ça veut dire que les ligues nationales devraient avoir 10 équipes. 16, ça ne résout pas le problème, il y a encore trop de matches. Ou alors, deux solutions. Les ligues ou l’Euroleague coupent en deux leur championnat avec 2 conférences pour alléger le calendrier. Ou alors les clubs qui sont dans l’un des tableaux ne jouent pas dans l’autre. Compliqué. Ce que j’ai à dire aussi, c’est qu’en Espagne, il y a des clubs qui sont devenus plus forts que la ligue. Et pour que le championnat puisse perdurer sachant que l’économie dans le basket espagnol est basée avant tout sur l’ACB et pas l’Euroleague, il faut éviter que ces clubs puissent parler plus forts que l’ensemble des clubs qu’ils soient 10, 16, 18, 20 et qui représentent la ligue nationale. Ces clubs dont vous parlez se sentent aujourd’hui autorisés à dire qu’ils s’en fichent de la ligue actuelle et comme la législation européenne autorise de créer une ligue privée, ils se disent, « nous, on va faire la nôtre en Espagne. »
[/arm_restrict_content]
[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]
Photos: Alain Béral à droite, Jordi Bertomeu et Nanterre (LNB, Euroleague et FIBA)