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Alexandre Chassang (Dijon) : « J’ai travaillé sur la dureté puisque j’ai été replacé sur le poste 5… »

Alexandre Chassang (2,03m, 26 ans depuis deux jours) comptabilise seulement 4 sélections en équipe de France -il a réussi à marquer 13 points contre la République Tchèque lors d’un match de qualification à la Coupe du Monde- mais il est déjà un élément prépondérant au poste 5 lors de ces fenêtres FI

Alexandre Chassang (2,03m, 26 ans depuis deux jours) comptabilise seulement 4 sélections en équipe de France -il a réussi à marquer 13 points contre la République Tchèque lors d’un match de qualification à la Coupe du Monde- mais il est déjà un élément prépondérant au poste 5 lors de ces fenêtres FIBA. Au fait, on prononce « Chassan » et pas « Chassanggg ».

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Vous êtes entré en équipe de France en tant que partenaire d’entraînement et aujourd’hui vous êtes titulaire pour ces fenêtres. Comment avez-vous vécu cette progression fulgurante qui est aussi celle que vous avez connu avec la JDA Dijon ?

Je l’ai très bien vécu. C’est sûr que si je suis ici dans cette équipe pour les fenêtres c’est surtout grâce à mes performances en club, ce que l’on arrive à faire collectivement avec Dijon. Ça me permet de venir dans ces fenêtres et de montrer de quoi je suis capable à ce niveau-là.

Quels sont les aspects de votre jeu que vous avez particulièrement travaillé depuis que vous êtes arrivé à la JDA ?

Bien sûr, j’ai travaillé sur mon efficacité aux shoots extérieurs, intermédiaires à deux-points. Sur la dureté puisque j’ai été replacé sur le poste 5 où il y a beaucoup plus de batailles sous le panier. Ce sont des points que j’ai beaucoup travaillés et le renforcement musculaire pour être prêt à cette bataille sous les paniers.

Dans cette équipe de France, il y a beaucoup de représentants de la génération 94-95. Vous êtes en train de prendre le « pouvoir » sur ces fenêtres. Qu’est-ce que ça vous fait de vous retrouver avec ces joueurs ?

C’est vraiment bien parce qu’on se connaît de par plusieurs campagnes en jeune. Malheureusement, on a plus de défaites que de victoires avec cette génération. On n’a jamais pu passer un quart-de-finale aux Euros auxquels on a participés. Ça fait plaisir de se retrouver pour gagner des matches et surtout encore plus pour représenter ce maillot avec des amis.

L’équipe de France a-t-elle toujours été un objectif pour vous où l’est-ce devenu depuis que vous êtes à Dijon ?

Bien sûr, ça a toujours été un objectif pour moi. Mais, bon, j’ai eu des années beaucoup plus compliquées à l’ASVEL et à Toulon et j’avais mis un peu ça de côté. C’est sûr que cette relance qui s’est faite à Dijon où j’ai commencé à jouer 5 avec plus de responsabilités en attaque, m’a permis de repenser à l’équipe de France et bien sûr à ces fenêtres qui permettent à des joueurs comme moi d’être sélectionnés.

Dans ce contexte du COVID, beaucoup de matches de Jeep Elite ont été reportés, mais avec une équipe dijonnaise qui dispute la Basketball Champions League et qui a même fait le tournoi final de la saison précédente en début de saison, vous sentez-vous dans une forme « normale » ou tout de même un peu en manque de compétition ?

C’est vrai qu’à Dijon on a la chance d’avoir déjà fait neuf matches depuis le début de la saison et en comptant le Final 8 de la BCL, ça fait douze. Je suis quand même dans un bon rythme. On a de la chance par rapport au premier confinement d’avoir continué à s’entraîner et c’est très important pour tous les joueurs qui sont présents ici. Je pense que l’on a tout un bon rythme quand même.

La Grande-Bretagne est une équipe athlétique et assez petite. Comment allez-vous y prendre pour les battre ?

On va essayer de jouer sur nos forces. C’est une équipe très athlétique comme nous. On va essayer de bien bouger le ballon pour trouver les meilleures possibilités et surtout être plus actifs qu’eux encore de par notre défense agressive.

Que pensez-vous de Ovie Soko du Mans que vous allez certainement retrouver en face à face lors du match contre la Grande-Bretagne ?

Je n’ai pas encore joué contre Ovie Soko mais je sais que c’est un joueur très athlétique, très fort en attaque et en défense. On va essayer de tout faire pour l’empêcher de produire son basket, en étant le plus agressif possible sur lui comme sur le reste de l’équipe.

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Vous êtes entré en équipe de France en tant que partenaire d’entraînement et aujourd’hui vous êtes titulaire pour ces fenêtres. Comment avez-vous vécu cette progression fulgurante qui est aussi celle que vous avez connu avec la JDA Dijon ?

Je l’ai très bien vécu. C’est sûr que si je suis ici dans cette équipe pour les fenêtres c’est surtout grâce à mes performances en club, ce que l’on arrive à faire collectivement avec Dijon. Ça me permet de venir dans ces fenêtres et de montrer de quoi je suis capable à ce niveau-là.

Quels sont les aspects de votre jeu que vous avez particulièrement travaillé depuis que vous êtes arrivé à la JDA ?

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Photo: FIBA

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