Sept mois après son inauguration à l'occasion d'une rencontre mémorable entre l'ASVEL et le Bayern Munich, la LDLC Arena a déjà changé de propriétaire. Ancien président d'OL Groupe, Jean-Michel Aulas lui a racheté la nouvelle enceinte de la métropole lyonnaise, avec l'appui de son fils Alexandre et de plusieurs autres investisseurs locaux et nationaux. À l'occasion de ce rachat, l'investisseur a dévoilé ses ambitions pour sa nouvelle propriété, comme le relaye Le Progrès :
"On a réussi quelque chose qui mérite votre venue, avec cette association d’institutionnels ayant comme nous l’ambition de faire de cette salle une des plus belles d’Europe, une des plus renommées et fréquentées. C’est une projection dans le futur qui doit rendre fière notre métropole et notre région Auvergne-Rhône-Alpes"
Trois matches de moins qu'en 2023-24 ?
Destinée à recevoir aussi bien des événements sportifs que des manifestations culturelles (concerts, spectacles) de grande ampleur, ce qui lui vaut d'être désormais comparée à l'Accor Arena de Paris, la LDLC Arena a accueilli 11 matches d'Euroleague de l'ASVEL pour ses premiers mois d'existence. La saison prochaine, Alexandre Aulas annonce que ce nombre de réceptions devrait être légèrement revu à la baisse, en accord avec la mairie de Villeurbanne, avec "au moins huit matches" prévus dans l'enceinte.
De son côté, Jean-Michel Aulas affirme aussi avoir gardé de bonnes relations avec le président du club, Tony Parker, même si ce dernier ne fait pas partie du cercle d'investisseurs à l'origine du rachat :
"On a réussi une levée de fonds en un temps record, avec des investisseurs locaux et nationaux nous fournissant ce qu’il fallait sur le plan de financement. Tony avait un projet différent lié à son propre capital. Mais on s’entend très bien, il n’y a pas de différent entre nous. Je le vois d’ailleurs très prochainement pour faire plein de choses avec lui, et pas que pour le basket"
Alors que le club villeurbannais va faire face à une baisse de budget pour 2024-25, il devrait donc continuer d'évoluer majoritairement à l'Astroballe, à l'exception d'une poignée de grandes affiches européennes.