Aller au contenu

Tony Parker : « l’Italie ne nous aime pas. On ne les aime pas non plus »

La victoire contre les Allemands à peine acquise, Tony Parker avait déjà en tête le match contre l’Italie. Dans les vestiaires, vendredi soir, il a exhorté ses coéquipiers à se tenir prêt et à ne pas relâcher la pression.

La victoire contre les Allemands à peine acquise, Tony Parker avait déjà en tête le match contre l’Italie.

Dans les vestiaires, vendredi soir, il a exhorté ses coéquipiers à se tenir prêt et à ne pas relâcher la pression.

« C’est vrai que Tony a insisté, raconte Kevin Séraphin. ‘Il faut qu’on les batte ! Il faut qu’on les batte !’, il nous a dit après le match. (rires) On venait tout juste de battre l’Allemagne qu’il nous mettait déjà la pression pour l’Italie. Il ne nous a même pas laissé le temps de savourer notre victoire. »

Parker le reconnaît, les affrontements entre la France et l’Italie sont toujours particuliers.

« Il y a une histoire, c’est une grosse rivalité, dit-il. C’est clair qu’on ne s’aime pas. Il n’y a pas de secret, demain (dimanche) ça va être la guerre. On ne les aime pas, ils ne nous aiment pas, donc ça va être parfait. »

Cette animosité ne date pas d’hier. Le meneur de l’équipe de France admet que les matches de football entre les deux nations ont un impact, mais se souvient également des affrontements lors des récents championnats d’Europe de basket.

« C’est toute une histoire contre eux : le match qu’on avait fait en 2007 où c’était une grosse baston, les deux matches en 2009 pour qu’on se qualifie (à l’Euro), et 2003 aussi, je l’ai toujours en travers de la gorge, ça c’est clair. »

Cette année-là, lors de l’Eurobasket en Suède, les Italiens avaient privé la France d’une qualification pour les Jeux d’Athènes en battant les Bleus lors du match pour la troisième place. Tony Parker a des comptes à régler.

Commentaires

Fil d'actualité