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Boris Diaw braque l’Italie

Ils ne le diront peut-être pas mais les Bleus doivent savourer cette victoire (91-84) obtenue à l’arraché face à l’Italie. Un succès pas forcément mérité mais seule la victoire compte. D’autant plus qu’elle est synonyme de qualification pour le second tour. Tony Parker handicapé par une béquille, c’

Ils ne le diront peut-être pas mais les Bleus doivent savourer cette victoire (91-84) obtenue à l’arraché face à l’Italie. Un succès pas forcément mérité mais seule la victoire compte. D’autant plus qu’elle est synonyme de qualification pour le second tour.

Tony Parker handicapé par une béquille, c’est Boris Diaw qui a notamment pris les choses en mains. 21 points pour le capitaine d’une Equipe de France à côté de son basket pendant 30 bonnes minutes.

Gelabale décisif

Il faudra en fait attendre la rentrée de Mickaël Gelabale pour qu’on retrouve nos Bleus, à la rue pendant une mi-temps (-7, à la pause). Handicapé par son dos, le futur joueur de Charleroi avait terriblement manqué pendant toute la première mi-temps. Finalement, Vincent Collet le remet dans le cinq en deuxième mi-temps, et Gelabale va être parfait : 8 pts, 6 rbds, 2 pds en 20 minutes.

Comme d’habitude, sans l’air d’y toucher, l’ailier tricolore a une influence monstre sur le jeu.

[pub_300] Et c’est lui, au début du 4ème quart-temps, d’un 3-points, qui va ramener les Bleus à une unité (67-66). Et c’est encore lui, encore à 3-points, qui nous fait passer devant (77-74). Les Italiens n’y sont plus. Bargnani, insolent d’adresse, ne met plus ses tirs. Belinelli non plus. Seul Gallinari et Hackett parviennent à alimenter la marque. Et forcément, les Bleus passent devant. Sans Tony Parker victime d’une béquille en début de match.

Boris Diaw trop technique sous les panneaux

Et qui est là pour faire le boulot dans le clutch time ? Boris Diaw. Pendant tout le match, il s’est baladé face aux grands italiens, et en fin de match, il vient les ridiculiser avec sa technique (83-82, puis 85-82).

Les Italiens n’ont plus que leurs 3-points et les pénétrations pour éviter le hold up. Mais les bras des Bleus ne tremblent pas aux lancers-francs.

Et, telle une cerise sur la pana cotta, Florent Piétrus ponctue le match d’un dunk.

91-84 pour les Bleus après une prestation pas folichonne. L’essentiel est fait : se qualifier. La manière n’était pas là. Le jeu atypique des Italiens, l’absence de Gelabale en première période et la blessure de Tony Parker (3/11 aux tirs) ont peut-être déboussolé nos joueurs.

En tout cas, ils ont eu le cran de s’accrocher, et il faut noter que le salut est venu du banc avec les bonnes rentrées d’Ali Traoré et de Steed Tchicamboud. Et donc Gelabale puisqu’il était absent de la première mi-temps.

Demain, finale du groupe face à la Serbie. Ce sera sans doute sans Tony Parker a déjà annoncé Vincent Collet.

ITALIE-FRANCE84-91 (23-20 ; 25-21 ; 19-19 ; 17-31)ITALIECarraretto (7) ; Mancinelli (4) ; Bargnani (22) ; Gallinari (18) ; Mordente (4) ; Maestrianzi (0 pt) ; Belinelli (19) ; Cusin (0 pt) ; da Tome (0 pt) ; Hackett (10).FRANCENoah (10 pts, 7 rbds) ; Batum (20 pts, 5 rbds, 4 ints) ; Séraphin (0 pt) ; Albicy (2) ; Kahudi (0 pt) ; 9.Parker (8 pts) ; 10.Traoré (11 pts) ; 11.F. Pietrus (4 pts) ; 12.De Colo (4 pts) ; 13.Diaw (21 pts, 4 rbds, 4 pds) ; 14.Tchicamboud (3 pts) ; 15.Gélabale (8 pts, 6 rbds, 2 pds).

Le récit du match, quart-temps par quart-temps

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