Voici les 15 joueuses que nous vous invitons tout spécialement à observer lors de la Coupe du Monde féminine, du 22 au 30 septembre, à Tenerife, en Espagne.
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Liz Cambage – 2,03m, 27 ans, pivot, Australie
Née à Londres d’un père nigérian et une mère australienne. Une présence physique unique mais aussi un toucher qui lui permet notamment de représenter un danger à trois-points. Aux JO de Londres, elle avait dunké d’une main contre la Russie. 23,5 points avec 58% de réussite et 10,3 rebonds aux Jeux de Rio. Un record WNBA de 53 points cet été. Elle a préféré jusqu’ici monnayer son talent en Chine plutôt qu’en Europe.
Emma Meesseman – 1,92m, 25 ans, pivot, Belgique
La jeune prodige vue à Villeneuve d’Ascq de 2012 à 2014 a confirmé tout son talent à l’âge adulte, aussi bien en Europe (vainqueur de l’Euroleague en 2016 et 18) qu’en WNBA (all-star en 2015). Fondamentale dans le dispositif belge, elle a ainsi cumulé 28 points, 11 rebonds, 5 passes et 5 contres face à l’Italie en quart-de-finale de l’Euro 2017. Sa mère Sonja Tankrey fut élue Meilleure basketteuse belge en 1983. Elle porte un appareil auditif pour compenser une déficience.
Ann Wauters – 1,93m, 38 ans, pivot, Belgique
Une légende qui est revenue en équipe nationale pour lui permettre de décrocher une médaille de bronze au dernier Euro. Grande, fine, technique, battante et forcément très expérimentée. Quatre fois vainqueur de l’Euroleague et quatre fois élue MVP du Final Four. A porté le maillot de Valenciennes de 19 à 24 ans et de Villeneuve d’Ascq à 34 ans. Trois enfants avec sa compagne.
Nayo Raincock-Ekunwe – 1,88m, 27 ans, ailière, Canada
Les Canadiennes sont en quelque sorte les soeurs de lait des Françaises car plusieurs internationales jouent en Ligue Féminine et les deux équipes nationales s’affrontent souvent. De plus, Nayo Raincock-Ekunwe est la MVP en titre de la LFB et passe de Nantes à Bourges. Athlétique, présente au rebond des deux côtés du terrain, à l’aise dans le jeu sans ballon, humble, elle est encore une novice au plus haut niveau international.
Li Yueru – 2,01m, 19 ans, pivot, Chine
Le diamant asiatique. Avec près de 17 points et 9 rebonds, elle a emmené la Chine à la médaille de bronze aux Jeux Asiatiques 2017 où son avantage en taille était colossal. On dit d’elle qu’elle est la version chinoise de Shaquille O’Neal. On en saura davantage quand elle sera passée au révélateur de la Coupe du monde. A noter que de la même génération, Xu Han fait 2,06m. Dans une population de 1,3 milliard d’habitants, c’est plus facile de dénicher des géantes.
Astou Ndour – 1,96m, 24 ans, ailière-pivot, Espagne
Une Sénégalaise naturalisée espagnole qui avait explosé les compteurs dans les compétitions internationales de jeune (meilleur espoir européen en 2013) mais qui fut un temps barrée en équipe senior par une autre naturalisée, Sancho Lyttle. 13,2 points et 8,2 rebonds aux JO de Rio. Elle a du mal à trouver ses marques en WNBA : 4,6 points et 2,6 rebonds en 12’ cet été avec Chicago.
Laia Palau – 1,78m, 39 ans, meneuse, Espagne
La mamy mais aussi l’icône du basket espagnol. Une créatrice qui possède des gestes fabuleux, une énergie folle, un charisme unique… et un vice reconnue. Tous les titres du basket féminin espagnol depuis quinze ans sont à son palmarès. La Barcelonaise est venue faire une pige à Bourges en fin de saison dernière et gagner un autre titre. Parle parfaitement français. Pas encore à la retraite puisque s’est engagée avec Girone pour la prochaine saison mais peut-être que ce Mondial va servir d’adieux à la seleccion.
Alba Torrens – 1,92m, 29 ans, ailière, Espagne
Tout en longueur, tout en technique, tout en énergie. Redoutable en transition. Considérée par la FIBA comme la meilleure joueuse d’Europe en 2011 et 2014 confirmant ainsi sa valeur de meilleure cadette européenne de sa génération. Accessoirement la meilleure joueuse de la meilleure équipe européenne. 17,8 points à l’Euro 2017 dont elle fut élue la MVP. A Ekaterinbourg depuis 2014.
Sue Bird – USA – 1,75m, 38 ans, meneuse, Etats-Unis
Encore championne WNBA en ce mois de septembre. Elle a tout, tout gagné. 4 titres olympiques, 3 de championne du monde, 3 de championne WNBA, 11 fois All-Star, 4 de championne de l’Euroleague, 2 de championne NCAA… Un cerveau. Meilleure passeuse de WNBA de tous les temps. Elle possède aussi la nationalité israélienne. Du 16 octobre 1980 donc de quatre jours la cadette de Ann Wauters.
Elena Delle Donne – 1,96m, 29 ans, arrière-ailière, Etats-Unis
Un alliage détonant de moyens physiques, de vitesse et de technique. Elle était aussi une remarquable volleyeuse à l’université. Star de la WNBA (20,4 points et 6,7 rebonds en 6 saisons), son palmarès en équipe nationale est finalement encore peu épais. Elle avait dû déclarer forfait pour le Mondial 2014 en raison d’une blessure au dos. Elle souffre de la maladie de Lyme, une maladie infectueuse.
Breanna Stewart – 1,94m, 24 ans, ailière, Etats-Unis
A tout juste 24 ans, elle possède déjà un palmarès qui en fait ni plus ni moins la numéro 1 mondiale actuelle avec notamment quatre trophées de MVP (MOP) du Final Four universitaire et cet été celui de la saison et des Finals WNBA. Après deux saisons en Chine, elle va disputer pour la première fois l’Euroleague avec le Dynamo Kursk. Elle a révélé récemment avoir été victime de violences sexuelles durant son enfance.
Diana Taurasi – 1,83m, 36 ans, arrière, Etats-Unis
La référence du basket féminin de l’an 2000. Star de Ekaterinbourg et du Phoenix Mercury. Même si elle est au crépuscule de sa carrière, elle est toujours capable de prendre feu à tout moment. Notamment, quatre fois championne olympique, deux fois championne du monde, cinq fois vainqueur de l’Euroleague. Son père italien était un gardien de but professionnel et sa mère une Argentine. En couple avec l’ancienne star australienne, Penny Taylor.
Sandrine Gruda – 1,92m, 31 ans, intérieure, France
Une sérieuse candidate au titre honorifique de meilleure basketteuse française de tous les temps. Pilier des Bleues avec Céline Dumerc depuis une douzaine d’années. Une panthère qui sait marquer le territoire dans la peinture avec un tir à 4-5 mètres très efficace. Après neuf saisons à Ekaterinbourg, elle a goûté au championnat turc, fait un court passage à l’ASVEL et va rejoindre Schio à la rentrée. Seule Française à avoir obtenu la bague de championne WNBA.
Marine Johannes – 1,78m, 23 ans, arrière, France
Une artiste. Des gestes (shoots, passes, dribbles…) uniques pour une Européenne qui font aimer le basket féminin aux pires des machos. La Berruyère devient de plus en plus régulière dans ses performances. Née à Lisieux et du club de Pont l’Evêque comme Nicolas Batum. Surnommée Stéphanie Curry pour ses ressemblances dans le jeu avec la star des Warriors dont elle est fan. Timide mais se soigne.
Manami Fujioka - 1,70m, 24 ans, arrière, Japon
Annoncée comme la leader d’une équipe qui peut causer quelques surprises malgré son handicap légendaire de poids et de taille: le Japon. C’est elle qui pour ses débuts avec les A a emmené l’an dernier son équipe nationale à un troisième succès d’affilée en Coupe d’Asie auparavant chasse gardée de la Chine et de la Corée du Sud. 11,3 points, 8,2 passes et 5,2 rebonds. Très dynamique. Le Japon a dans le viseur les JO de 2020 qu’il va organiser.
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Liz Cambage – 2,03m, 27 ans, pivot, Australie
Née à Londres d’un père nigérian et une mère australienne. Une présence physique unique mais aussi un toucher qui lui permet notamment de représenter un danger à trois-points. Aux JO de Londres, elle avait dunké d’une main contre la Russie. 23,5 points avec 58% de réussite et 10,3 rebonds aux Jeux de Rio. Un record WNBA de 53 points cet été. Elle a préféré jusqu’ici monnayer son talent en Chine plutôt qu’en Europe.
Emma Meesseman – 1,92m, 25 ans, pivot, Belgique
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Photo d’ouverture: Sue Bird (FIBA)