Damien Inglis n'évoluera plus sous le maillot de Valence la saison prochaine. Le Guyanais s’était initialement engagé pour deux saisons avec le club espagnol mais celui-ci vient d'annoncer un accord pour mettre fin au contrat à l'issue de la première.
Cette saison, l'ailier-fort tricolore a découvert le top niveau européen, l'Euroleague, non sans une certaine réussite (8,2 points et 4,7 rebonds en 23 matches) malgré la vague de blessures qu'a subie Valence, finalement 13e après avoir longtemps été dans la course aux playoffs.
« Je n’ai jamais douté de ma capacité à jouer à ce niveau mais le fait de pouvoir enfin le montrer m’a procuré du plaisir. Sur le plan personnel, j’ai passé une bonne année. Il y a eu des hauts et des bas mais j’ai été plutôt consistant sur la globalité de la saison. En tant que rookie, j’ai énormément appris. Mon jeu s’est encore développé. Ça fait du bien d’être considéré parmi les top players de quelconque catégorie. On sait depuis longtemps qui je suis mais on doutait jusqu’à cette année de ma capacité à jouer en Euroleague. Maintenant que j’ai joué à ce niveau, que j’ai montré que j’en étais capable, je crois que la perception des gens sur moi a changé », nous avait-il d'ailleurs confié à l'issue de sa campagne européenne.
Le 2⃣➕1⃣ pour Damien Inglis ! 😶🌫️@valenciabasket x @EuroLeague#SKWEEKLive #EveryGameMatters pic.twitter.com/RL2bBygR8E
— SKWEEK (@skweektv) December 8, 2023
Avec 7,4 points et 5,1 rebonds de moyenne en Liga Endesa, Damien Inglis a également réalisé une saison intéressante avec une 4e place au classement de la compétition domestique la plus relevée d'Europe mais aussi une élimination en quarts de finale des playoffs.
« Aucun championnat n’équivaut à la Liga Endesa. Il n’y a aucune hiérarchie. Evidemment, Madrid et Barcelone ont les meilleures équipes sur le papier mais avec la densité des calendriers et la difficulté des matches, toutes les équipes peuvent battre toutes les autres. Ce n’est pas que le talent qui compte en Espagne, c’est aussi la préparation du match. C’est un championnat tellement homogène, très dense, très physique. En dessous de Madrid et Barcelone, il y a 8-9 équipes qui se tirent la bourre. Il n’y a pas tant d’écart que ça entre les équipes. Il n’y a aucun match facile. »
Damien Inglis est aujourd’hui libéré de tout contrat, et peut désormais se diriger vers une nouvelle équipe.
Clément Carton
