Les voix continuent de s’élever à l’encontre de Céline Forte. Alors que la propriétaire et présidente du conseil de surveillance du Limoges CSP s’est dit “sidérée” par l’audition de la DNCCG de ne pas inscrire son club dans l'un des deux championnats professionnels, l’ancien président du directoire Didier Jamot a convoqué une conférence de presse dans le même temps ce mercredi après-midi.
Si la dirigeante limougeaude assure que, parmi les trois options présentées à elle, l’offre de Lionel Peluhet, cadre d’intermarché, qui « n’a jamais accepté de [lui] présenter son projet à la fois sportif et économique pour le club malgré [ses] nombreuses relances », ne lui semblait pas la « plus viable », ce n’est pas le cas du président de son directoire. Selon Didier Jamot, Lionel Peluhet a bien présenté son projet à Céline Forte le lundi 13 mai à l’issue d’une « rencontre très amicale ».
« Je le lui dis aujourd’hui : “Signe Céline, signe !” »
Dans Le Populaire du Centre, ce dernier regrette d’avoir « été mis de côté, peut-être depuis le début » et ne reconnaît qu’une erreur, celle « de ne pas avoir démissionné plus tôt ».
« J’étais honoré qu’on vienne me chercher mais dès les premiers jours, j’ai mesuré que ma tâche ne serait pas facile et que je n’aurai pas le pouvoir nécessaire pour faire ce que je voulais. On s’est enlisé dans ce fonctionnement familial qui n’était pas à la hauteur d’une telle entreprise. J’ai fait ce que je pouvais mais ce n’était pas facile tous les jours. (...) Je pense que Céline (Forte) va aller au bout de son idée même si j’ose espérer qu’elle comprenne la situation. Je le lui dis aujourd’hui : “Signe Céline, signe !” »
Cela promet de laisser des traces indélébiles, quoi qu’il advienne de la suite du feuilleton.