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Edwin Jackson (Estudiantes Madrid) : « Il y a moins d’athlètes en Espagne »

Dans sa dernière livraison, Basketball Magazine, la revue fédérale, a posé des questions à Edwin Jackson (1,90m, 27 ans) sous différents angles intéressants. Ainsi l’arrière d’Estudiantes Madrid est invité à évoquer ses sollicitations de la part des médias espagnols lui qui est l’actuel meilleur mar

Dans sa dernière livraison, Basketball Magazine, la revue fédérale, a posé des questions à Edwin Jackson (1,90m, 27 ans) sous différents angles intéressants. Ainsi l’arrière d’Estudiantes Madrid est invité à évoquer ses sollicitations de la part des médias espagnols lui qui est l’actuel meilleur marqueur de la ligue Endesa.

« En Espagne c’est abusé. Je fais 3-4 interviews par semaine. En plus à Madrid ils sont friands de nouveautés. Ca leur permet de parler du championnat avec d’autres sujets que Barça et Real. Donc les médias sont contents (…) Cela faisait des années qu’un joueur n’avait pas tourné à une telle moyenne. Donc il me demande bien évidemment comment tu fais pour passer de 6 points de moyenne à 23. Il y a un côté révélation parce qu’ils me disent qu’ils avaient vu de bons passages de moi mais pas dans la constance. Pour moi cela à voir avec le temps de jeu tout simplement. Ca fait la différence. Je pense que j’aurais déjà très bien pu jouer l’an passé. »

Edwin Jackson fait aussi un comparatif entre la ligue espagnole et la Pro A, pas forcément complètement à l’avantage de celle d’outre-Pyrénées:

« Je pense qu’on ne se rend pas compte à quel point le championnat de France est athlétique. Faire la différence en un contre un c’est vraiment difficile, d’autant plus qu’il y a moins de shooteurs donc des couloirs de pénétration plus réduits. Même en Euroleague je ne trouvais pas ça terriblement dur en un contre un. Il y a moins d’athlètes en Espagne. Et mes lancers-francs cela vient également du respect que j’ai pu gagner dans la ligue. Je provoque des fautes parce que les arbitres sont plus regardants. »

Par ailleurs, le Français évoque la NBA entre rêve et réalité puisque des émissaires de franchises de la ligue américaine ont été aperçus lors de plusieurs de ses matches:

« Ca va dépendre de ce qu’on va m’offrir. Si un club européen te donne cinq millions de dollars sur trois ans et qu’une franchise NBA te dit d’attendre pour voir si elle a une place, sans garantie, c’est certain que je ne vais pas jouer avec le feu. »

Photo: Euroleague.

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