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Élie Okobo (Monaco) : « La meilleure des réponses »

Après avoir perdu le match 2 à Gaston-Médecin, l’AS Monaco a réagi avec férocité en étouffant le Paris Basketball à l’Adidas Arena (59-88). Élie Okobo, Mam Jaiteh et Sasa Obradovic ont fait part de leur fierté tandis que le coach parisien Tuomas Iisalo n’a pu que regretter cette déconvenue.

Elie Okobo © Tuan Nguyen

Élie Okobo, arrière de l’AS Monaco, sur le site de la LNB après le récital lors du match 3 (59-88) : « On a mis une grosse intensité défensive, ce qui a fait qu’on a mis des paniers faciles en attaque. Ça a mis tout le monde en confiance et c’est vraiment une très bonne chose. Ce match est la meilleure des réponses après jeudi. Il y a eu beaucoup de mots forts dans notre équipe ces trois derniers jours : on a tous pris conscience de l’échec de ce match 2. Ça s’est vu en arrivant à la salle : tout le monde avait un regard fermé, plus tendu, plus froid. Désormais, il n’y aura pas d’excuse pour le match 4. On ne joue pas après-demain mais mercredi. Il va falloir prendre soin de son corps et revenir frais. On ne veut vraiment pas jouer un match 5 à Monaco. Mais ce n’est pas du tout acquis et ça va passer par tous les efforts qu’on a fait aujourd’hui. »

Mouhammadou Jaiteh, pivot de l’AS Monaco : « C’était important de montrer qu’on a appris. On a pris le match en tant qu’outsider, pas en tant que favori ou quoi que ce soit. Dès les premières minutes, il y avait une intensité énorme. Il y avait cette volonté d’être très physique et de leur faire mal dès le début. On sait que Paris a cette capacité à enchaîner et jouer, peu importe le score. On a fait des efforts collectifs pour les laisser à distance. Nous sommes restés solidaires. C’est une victoire collective, tout le monde a contribué. On a joué comme on se devait de le faire. C’est une victoire mais il fait très vite récupérer maintenant pour répéter ce genre de performance. »

Sasa Obradovic, coach de l’AS Monaco : « C’était un tout autre visage. J’espère que l’on va comprendre que lorsqu’on approche sérieusement un match, comme en Euroleague, on peut dominer. Vraiment dominer. Si l’on fait un peu moins, seulement 99%, on leur donne une chance. Ce soir, dans tous les compartiments du jeu, on a signé une prestation impressionnante. Le ballon a bougé, on a contrôlé leurs joueurs clefs. La façon dont on a démarré, ce n’était vraiment pas la même que la dernière fois. En seconde mi-temps, je n’ai pas eu besoin d’un seul temps-mort ! »

Tuomas Iisalo, coach du Paris Basketball : « Quand Monaco joue comme ça, c’est une tâche énorme que de les battre. Il aurait fallu que l’on fasse bien mieux que cela en termes d’adresse. Il y a des choses que l’on aurait pu bien mieux contrôler comme le rebond ou la défense. Mais dans l’ensemble, il n’y avait aucun doute possible sur l’identité de la meilleure équipe ce soir. On a eu du mal à conclure de partout : proche du cercle, à mi-distance, à 3-points, aux lancers-francs. Or, il est très difficile d’expliquer à quel point notre marge est infime contre cette équipe de l’AS Monaco, qui fait partie du gratin européen. Dans notre costume d’outsider, il faut que beaucoup de choses aillent dans notre sens pour réussir. Ce soir, c’était l’inverse. »

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