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En mode patron face à l'ASVEL, Isaïa Cordinier ne veut pas "se reposer sur ses lauriers"

Contre l’ASVEL, Isaïa Cordinier a porté la Virtus Bologne (84-87) en battant son record de points et d’évaluation en Euroleague… Et en inscrivant le panier scellant le sort du match à 11 secondes de la fin.

C’est officiellement Tornike Shengelia (18 points, 5 rebonds, 4 passes, 29 d’éval) qui sort MVP du match. Mais contre l’ASVEL, le public de l’Astroballe n’a remarqué qu’Isaïa Cordinier. L’international français a régné sur la rencontre (20 points à 7/8 aux tirs, 2 passes, 3 interceptions pour 25 d’évaluation en 30 minutes), comme il le fait très régulièrement depuis le début de la saison.

"On savait que ça allait être un match piège aujourd'hui, avec l’arrivée d’un nouveau coach (Gianmarco Pozzecco) qui joue sur les émotions, sur l'énergie. On est on est vraiment content de s'en être sortis, ça montre qu'on a du caractère. C’était un match particulièrement intense, l’ASVEL n’a pas lâché. On n'a pas fait les choses parfaitement, mais c’est une victoire à l'extérieur super importante pour la suite. J'aurais aimé jouer contre Timothé (Luwawu) mais c'est comme ça. J'aime toujours revenir ici en France", nous a partagé l’arrière-ailier après la rencontre.


Auteur de ses records de points et d’évaluation en Euroleague, l’Antibois a été omniprésent des deux côtés du terrain. Un rôle dans lequel il excelle dans le cinq de départ de Luca Banchi, qui a pris la place de Sergio Scariolo quelques jours avant le début de saison.

"Je ne sais pas si j’ai des choses à prouver. Moi je suis là pour progresser. Je passe des caps année après année. Je pense que j'ai pris un petit step dans la hiérarchie et, pour l'instant, ça me réussit mais il ne faut pas se reposer sur ses lauriers. C'est la progression de ma carrière. J'ai choisi de rester ici pour pouvoir le faire, et pour le moment ça se passe bien. (...) J'essaie de mettre l’accent des deux côtés du terrain. Je pense que je peux être très bon en Europe dans ce rôle-là. Après, ce sont mes coéquipiers et mon staff qui me donnent de la confiance. (...) Jour après jour, semaine après semaine, Luca Banchi met vraiment sa patte (sur le jeu de la Virtus Bologne). Pour le moment, cela nous réussit, on a une très bonne alchimie sur le terrain, il faut qu'on la protège et continuer à travailler."


Deux mois après l’élimination de l’équipe de France à la Coupe du monde, pour sa première compétition internationale, Isaïa Cordinier n’a pas encore digéré. Et inutile pour lui de se projeter sur les JO à Paris.

"Pour ma première expérience internationale, c'est vrai que c'est je suis passé du rêve au cauchemar assez vite. Après, il faut aller de l'avant. Il y a les JO à la maison à la fin de l'année donc on ne peut pas s’apitoyer sur notre sort. On a pris une claque. Ça va nous servir pour la suite. Après, il faudra gagner sa place. Mais j'ai confiance en l'équipe de France pour rebondir. (...) Les Jeux Olympiques, c'est forcément un objectif. Après, je ne sais pas si se projeter aussi loin est la bonne solution. Je veux d’abord me concentrer sur ma saison, ma progression, c’est le terrain qui parlera après."

À Villeurbanne.

Luca Banchi, coach de la Virtus Bologne, sur Isaïa Cordinier en conférence de presse : "Il fait un excellent début de saison. Ce soir, sa performance va plus ou moins dans la même direction. Je lui fais entièrement confiance, il a un gros volume de travail et cette volonté de s’améliorer au quotidien. Il a fait un bon match à Monaco, un excellent ici à Villeurbanne… Maintenant, voyons s’il est capable de faire ces performances hors de France (rires). Je lui mets un peu de pression mais nous lui donnons tous les outils pour atteindre son potentiel"


https://www.basketeurope.com/livenews-fr/696987/gianmarco-pozzecco-asvel-je-suis-triste-pour-mes-joueurs-car-ils-meritaient-de-gagner/



Photo : Isaïa Cordinier (Virtus Bologne)

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