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Jordi Bertomeu, PDG de l’Euroleague : « L’engouement pour le basket, notamment en France et en Allemagne, est impressionnant »

Belgrade a l’ambition d’avoir deux équipes en Euroleague. En plus de son représentant actuel, l’Etoile Rouge, le Partizan est candidat à une place dans le championnat européen majeur des clubs. Mais le PDG de l’Euroleague, Jordi Bertomeu, a douché les espoirs des Serbes mettant en avant les marchés

Belgrade a l’ambition d’avoir deux équipes en Euroleague. En plus de son représentant actuel, l’Etoile Rouge, le Partizan est candidat à une place dans le championnat européen majeur des clubs. Mais le PDG de l’Euroleague, Jordi Bertomeu, a douché les espoirs des Serbes mettant en avant les marchés porteurs, notamment la France et l’Allemagne.

Comme Belgrade est actuellement l’hôte du Final Four, Jordi Bertomeu a pris des gants pour exprimer son opinion :

« Je ne m’attends pas à ce que deux équipes serbes jouent bientôt en Euroleague au cours de la même saison. Une condition nécessaire pour cela est que l’un d’elle remporte la ligue ABA, et l’autre l’Eurocup, ce qui n’arrivera pas cette année. Belgrade est un grand marché pour nous, c’est pourquoi nous sommes ici. Ici, nous avons une équipe qui est compétitive depuis des années, l’Etoile Rouge. Le Partizan est également là, à l’avenir, il est possible que les deux jouent, mais en fonction du nombre de clubs. Je ne m’attends pas à deux équipes de Belgrade en Euroleague bientôt, mais c’est possible à l’avenir.«

Le boss de l’Euroleague n’a en fait pas changé de stratégie quand à l’élargissement du marché :

« Nous n’avons pas de marché avec deux équipes dans la même ville sauf Athènes. Tous les marchés sont différents, nous avons deux endroits en Allemagne, Munich et Berlin. La question est de savoir dans quelle mesure le marché nous convient, Belgrade est au centre des préoccupations, mais nous verrons. L’intérêt pour l’Euroleague grandit, mais nous recherchons toujours des marchés stables. Nous souhaitons compléter le nombre de nos clubs propriétaires. Nous avons maintenant 13 équipes avec une présence stable en Euroleague, et j’aimerais en avoir 18 d’ici le début de la saison 2024-25. Vous savez que pour nous, dans des marchés comme la France, l’Allemagne – et encore une fois, nous ne pouvons pas oublier le Royaume-Uni, qui est toujours dans notre plan – mais aussi d’autres endroits comme l’Italie, je pense que nous avons une grande marge de manœuvre pour développer notre activité. Nous avons une grande marge de manœuvre pour y développer notre base de fans. Et je pense que nous en avons assurément confirmé que la politique de la ligue concernant le fait d’être plus actif sur ces marchés était la bonne. Car l’engouement pour le basket, notamment en France et en Allemagne, est impressionnant. Nous pensons que rendre les clubs durables signifie que nous devons redoubler d’efforts à la fois pour générer plus de revenus et pour essayer d’avoir un contrôle plus strict des coûts. Nous croyons-au moins  est-ce la position de la direction de la ligue- est que pour augmenter le niveau de nos revenus, nous avons désespérément besoin d’investissements pour améliorer l’écosystème économique des clubs basé sur le numérique. Nous devons être plus actifs sur les marchés que j’ai mentionnés précédemment, donc mener des activités spéciales avec des programmes spéciaux et des stratégies spéciales et aller sur le marché avec ces stratégies, comme en France, en Allemagne, en Italie et aussi au Royaume-Uni. Avoir des clubs là-bas, bien sûr, aide, mais d’autres choses peuvent également être faites pour améliorer l’empreinte de l’Euroleague sur ces marchés.«

Il est une évidence que Paris et Londres ont des potentiels économiques bien supérieurs à la capitale serbe. Hambourg serait également sur les rangs pour décrocher un sésame à moyen terme.

Photo : Jordi Bertomeu (Euroleague)

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