A quelques heures de la finale des playoffs de Jeep Elite face à Monaco (ce mardi à 20h45 à l’Astroballe), le capitaine de l’ASVEL Charles Kahudi a fait un dernier point avec les médias.
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Sur le fait que la série est en cinq manches :
« C’est sûr que c’est le meilleur scénario possible pour le basket français, pour les fans, pour les téléspectateurs, pour tout le monde. On pousse le bouchon le plus loin possible, le suspens, donc forcément c’est un gros plus. C’est sûr que pour nous quand tu mènes 2-0 et que tu te fais rattraper 2-2 ce n’est pas le meilleur scénario possible mais c’est le sport. On connait les raisons pourquoi on a perdu ces deux matches-là. A nous de pouvoir faire le nécessaire pour chez nous gagner ce Match 5 et pouvoir profiter après de très bonnes vacances derrière. »
Sur un stress éventuel avant un match décisif :
« Il n’y a pas de stress à avoir, tout le monde va être assez stressé pour nous. Il faut plus penser au « comment » qu’au résultat. Comment jouer ce match-là, quelles sont les clés pour nous, quelles sont les munitions qu’il faut que l’on utilise, quels sont les ingrédients et on espère que ça fera un très bon plat, une très belle victoire et non plutôt l’inverse. »
« C’est une équipe qui aime bien courir, ce sont des mobylettes. A nous d’être plus intelligent là-dessus, de pouvoir mieux conserver la balle »
Sur l’agressivité des Monégasques lors des Matches 3 et 4 :
« Ils ont été très agressifs, c’est vrai, et on a subi leur agressivité comme ils ont subi la nôtre lors des deux premiers matches. Ce sont des choses évidemment déterminantes mais à côté de ça, on a été très laxistes par moments, on perd énormément de ballons. C’est aussi notre faute. Ce n’est pas la faute de systèmes de jeu. On sait très bien qu’il y a de petites choses à modifier dont les balles perdues. Pratiquement à chaque balle perdue, ils ont eu des munitions pour courir derrière. C’est une équipe qui aime bien courir, ce sont des mobylettes. A nous d’être plus intelligent là-dessus, de pouvoir mieux conserver la balle. Ça serait déjà une clé pour pouvoir déjà mieux nous exprimer. Ils ont pris pour partie d’agresser nos meneurs très tôt, très haut. Après, forcément, c’est plus compliqué de mettre le jeu en place, il y a moins de temps et on est plus dans la précipitation. On a travaillé sur des choses qui peuvent nous aider là-dessus. A nous de les mettre en place là. De toute façon, il ne reste plus qu’un match. Il ne faut plus trop tergiverser et y aller. »
Sur la chaleur qui s’annonce étouffante à l’Astroballe* :
« Chaque été à l’Astroballe, c’est la même chose, il va faire très chaud. J’espère aussi qu’il y aura une salle qui sera pleine et qui fera beaucoup de bruit. Forcément sur le terrain ça sera irrespirable mais on doit faire avec, peu importe les températures. Je pense que l’excitation et la détermination seront présentes pour tout le monde. Ce n’est pas une excuse pour eux comme pour nous, il fera chaud pour tout le monde pareil et même pour les supporters. »
Sur la valeur de l’opposition :
« Il va falloir contrôler leurs meneurs, c’est sûr, et leurs extérieurs en général, leurs postes 4 qui shootent, leurs intérieurs. Ils ne sont pas numéro 2 de la saison pour rien. Ils ont une très bonne équipe, des armes partout. C’est une équipe qui est un peu similaire à la nôtre. Il faudra prendre des options. Cette année, on a joué des équipes encore plus fortes que Monaco et qu’on a réussi à faire déjouer. Il faut être plus focalisé sur nous, sur ce que l’on veut faire. Et après le résultat sera ce qu’il sera. C’est un sport d’adresse et l’adresse, ça va, ça vient. Il ne faut pas stresser si on est à -5 ou +5, à -10 ou +10. »
« J’espère qu’il y aura une marée noire et blanche à l’Astro pour nous pousser et mettre la pression sur Monaco »
Sur le fait que la saison puisse être réussie même sans titre de champion :
« Si on ne gagne pas le titre, non, ce n’est pas réussi. On est là pour gagner le championnat, on veut gagner le championnat. On a la chance d’avoir fait se parcours là, c’est très bien pour le club et pour nous d’avoir fait ce que l’on a fait en coupe d’Europe et en Coupe de France, mais le plus important de l’année c’est cette période-là, ce trophée-là. Non, on ne pourrait pas dire que ça serait une saison totalement réussie si on ne gagne pas le match demain (NDLR : aujourd’hui) et on ne pourrait pas dire non plus que ça serait une mauvaise saison. On est finaliste, on a fait de bonnes choses, mais on ne peut pas se contenter de ça. On serait frustré. Je ne pense pas une seconde à ça, au fait que l’on a quand même fait une bonne saison. C’est une mentalité, entre guillemets, totalement française. On se contente du peu, non, on a tout ce qu’il faut pour aller chercher le meilleur. On a les cartes en mains et si on n’y arrive pas, ça sera notre faute. C’est tout. Si on n’est pas motivé pour un Match 5 à la maison, on n’y sera jamais. Peu importe les circonstances. C’est un titre, on est compétiteurs, on joue pour gagner des titres et pas juste des matches et là on a l’occasion de le faire. On a déjà eu deux matches pour tuer la concurrence et on n’a pas réussi à le faire. Maintenant, on est face à nous-même. On va avoir notre salle qui va nous pousser, on a un scénario qui peut être idyllique. Gagner chez soi, c’est bien aussi. On ne peut pas ne pas être motivé pour un tel match, être prêt à donner 300%, à se battre pour le moindre ballon.
Sur l’exemple à suivre des filles de l’ASVEL, championnes de France en cinq manches :
« C’est vrai qu’elles ont vécu un scénario similaire. On espère suivre leur exemple, forcément. Elles ont gagné le titre à la maison, j’y étais, c’était une très belle fête. Elles étaient hyper contentes et on était contentes pour elles. C’est sûr que ça serait un scénario parfait mais il va falloir contrôler le match quarante minutes comme elles, contrôler le rebond, défensivement les faire déjouer. Je me rappelle de leur match, elles ont eu des runs importants, des stops aussi. C’est un schéma que l’on peut essayer de copier surtout avec nos armes et notre manière de faire. C’est à nous de jouer ! »
Sur l’avantage de jouer à l’Astroballe comme les filles à Madot-Monnet :
« Encore plus car c’est encore plus grand et j’espère qu’il y aura plus de monde. J’espère qu’il y aura une marée noire et blanche à l’Astro pour nous pousser et mettre la pression sur Monaco. Etre encore plus étouffant. Nous, on va essayer d’être des épouvantails sur le terrain. Ça sera à nous en premier de montrer la voie aux supporters. »
*Météo France prévoit une température de 34° à l’heure du début du match. Lyon est dans une cuvette et la chaleur y est souvent étouffante. L’Astroballe ne bénéficie pas d’air conditionné et si les organisateurs ont pris des mesures pour éviter que l’atmosphère soit insupportable, un report de ce Match 5 n’est pas totalement exclu.
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Sur le fait que la série est en cinq manches :
« C’est sûr que c’est le meilleur scénario possible pour le basket français, pour les fans, pour les téléspectateurs, pour tout le monde. On pousse le bouchon le plus loin possible, le suspens, donc forcément c’est un gros plus. C’est sûr que pour nous quand tu mènes 2-0 et que tu te fais rattraper 2-2 ce n’est pas le meilleur scénario possible mais c’est le sport. On connait les raisons pourquoi on a perdu ces deux matches-là. A nous de pouvoir faire le nécessaire pour chez nous gagner ce Match 5 et pouvoir profiter après de très bonnes vacances derrière. »
Sur un stress éventuel avant un match décisif :
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