Nous sommes habitués à ce que le Panathinaikos utilise le lance-flammes contre les institutions, qu'elles soient nationales ou de l'Euroleague. Voici un nouvel épisode.
À l'occasion de la réélection de Vangelis Galatsopoulos comme président de la ligue grecque, le Panathinaikos a publié une annonce qui vise à la fois Galatsopoulos et le président de la Fédération hellénique de basket-ball, Vangelis Liolios.
Evidemment, le club au trèfle n'a pas apprécié l'arbitrage du derby de dimanche contre l'Olympiakos, et en référence à son rival éternel, qui s'était fait glisser en deuxième division en 2019, il écrit :
"Nous ferons le nécessaire pour créer une équipe que personne ne pourra approcher sur le terrain. Nous n'allons pas partir, nous ne nous reléguons pas, nous n'allons pas abandonner".
On peut lire aussi, à propos de Vangelis Galatsopoulos :
"Un homme qui début septembre a été mis à l'index par neuf clubs qui ont signé un document puis lui ont demandé de démissionner, afin de ne pas être mis au pilori par la motion de censure et la désapprobation des clubs eux-mêmes.
Et encore :
"La Basket League arrive à sa dernière ligne droite et aucun sponsor central n'a encore été trouvé.
Les parrainages ont considérablement diminué.
Le poste de président assure un gros salaire de 4 500 euros plus d'innombrables dépenses, mais M. Galatsopoulos travaille à temps partiel et se présente à Athènes une fois tous les vingt jours, même si cela se combine avec ses autres obligations professionnelles.
Le All-Star Game (disputé le jour de la finale de la Coupe du monde) a généré 5 200 euros de revenus de la vente des billets.
Galatsopoulos a distribué l'argent du contrat de télévision sans s'appuyer sur aucun critère ou algorithme de calcul basé sur l'audience, la commercialisation ou le classement de la ligue de l'année dernière.
Il a déposé un règlement de licence problématique.
Le Panathinaikos, en tant que plus grand club de Grèce et gardien du basket grec, ne suivra pas les voies de la polarisation et de la dissolution. Nous n'avons jamais choisi la voie facile. Nous sommes là et nous resterons pour aider de toutes nos forces pour le bien du sport (...) La présidence de la ligue devrait fonctionner dans le seul but de l'intérêt des clubs car jusqu'à présent, la seule chose qui a parfaitement fonctionné a été les buffets copieux lors des réunions. Nous espérons que M. Galatsopoulos saura corriger l'image du basket professionnel en tournant une page sur son fonctionnement. S'il réussit, nous serons les premiers à lui rendre hommage. Le Panathinaikos est le basket grec et dans les moments très difficiles de ce sport, nous serons à nouveau un bouclier absolu contre toute attaque contre lui."
Photo : Vangelis Galatsopoulos