Après s’être réunie hier à Strasbourg, l’équipe de France a donné son premier point presse de cette deuxième fenêtre internationale ce midi. Nous sommes allés à la rencontre de William Howard, Hugo Invernizzi et Axel Bouteille.
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Quelles sont vos premières impressions ?
William Howard : Ca va. On travaille bien, les entraînements sont assez intensifs, tout le monde est à l’écoute et a envie de bien bosser. Pour les nouveaux comme moi, on essaye de bien enregistrer les systèmes et d’être très attentifs.
Hugo Invernizzi : Elles sont très bonnes. Il y a pas mal de joueurs que je retrouve après les avoir côtoyés en équipes de France jeunes et A’ donc ça me rappelle quelques sensations, j’arrive à retrouver quelques automatismes. Ca fait plaisir de jouer qu’avec des Français (rires).
Axel Bouteille : Tout se passe bien. Le groupe est content de se retrouver ici. Pour l’instant on a eu deux entraînements, on essaye de se préparer au mieux pour les matchs qui arrivent ce week-end et particulièrement celui de vendredi contre la Russie.
Le fait de connaître pas mal de joueurs, c’est un avantage ?
William Howard : Oui, on connaît tous à peu près les qualités de chacun. On a pratiquement tous déjà fait des campagnes ensemble. En tout cas personnellement j’ai déjà joué avec tout le monde au moins une fois. C’est vrai que ça aide pour que chacun sache ce qu’il doit faire.
Hugo Invernizzi : Forcément. On est beaucoup à avoir déjà joué ensemble. On s’est déjà croisé en club ou en sélection plus jeunes. C’est plus facile de s’entendre, on se connaît déjà tous un petit peu à la base.
Axel Bouteille : Oui, on se rencontre pas mal pendant la saison donc on se connaît un peu et ça fait plaisir de se retrouver en équipe de France. On travaille sur nos automatismes à l’entraînement. On essaye de trouver nos marques pour réussir à bien jouer ensemble.
Vous avez déjà commencé à travailler sur les adversaires ou pas encore ?
William Howard : Non pas vraiment. Le staff nous en a un peu parlé, mais ils n’ont pas développé plus que ça. On nous a dit qu’il allait surtout falloir bosser en défense parce que nos adversaires aiment être agressifs et aller au rebond offensif donc on va devoir faire attention à ça.
Hugo Invernizzi : Pas encore. On a parlé un petit peu de la façon de jouer, mais on n’a pas encore commencé le scouting.
Axel Bouteille : Vincent nous a parlé de comment joue la Russie, mais je pense qu’on en parlera plus au fur et à mesure que la semaine avancera.
Voir l’équipe de France en pleine saison, c’est bien pour le public ?
William Howard : Je ne sais pas vraiment puisqu’il manque les joueurs stars, ceux de NBA et d’Euroleague. Ca doit plaire au public, mais il manque quand même les meilleurs joueurs. Surtout en équipe de France. Certains pays disposent de leurs stars mais chez nous il en manque pas mal.
Hugo Invernizzi : L’équipe de France ça apporte toujours un engouement. On va dire que ce ne sont pas des vrais matchs, mais tous les matchs sont à guichets fermés. Ca fait toujours plaisir aux gens de voir l’équipe de France et c’est mieux que des matchs amicaux où il y a moins d’enjeu. Médiatiquement avoir deux matchs sur chaque fenêtre c’est très bon pour l’équipe de France et pour le basket.
Axel Bouteille : C’est un schéma différent, mais je pense que c’est bien pour les gens. On a deux matchs en France, ça permet au public de venir voir l’équipe de France pendant l’année. Ca attire du monde, je pense que c’est une bonne chose pour les fans et le basket français.
Personnellement ça vous permet aussi d’en profiter ?
William Howard : C’est vrai (rires). C’est bien, ça me permet de découvrir ce qu’est l’équipe de France. C’est quelque chose qui ne serait pas arrivée en temps normal donc j’en profite à fond. Ce n’est pas forcément bien pour le basket, mais pour moi c’est bien.
Hugo Invernizzi : Je suis bien sûr content d’être sélectionné. C’est une récompense pour le travail accompli depuis quelque temps. Ce n’est pas équivalent à une sélection en été, mais je suis très content d’avoir la chance d’être là.
Axel Bouteille : C’est vrai que c’est une bonne opportunité. Il faut se battre pour avoir sa place, mais tout le monde joue le jeu et est avant tout là pour l’équipe. Le but principal c’est de gagner ensemble. Je suis heureux ici, c’est toujours un plaisir d’être appelé en équipe de France. J’essaye d’apprendre un maximum et de prendre tout ce que je peux.
Comment se passe l’enchaînement avec la Leaders Cup ?
Hugo Invernizzi : Ca va, j’ai l’impression d’avoir un pic de forme. Les jambes vont bien et on a eu un jour de repos dimanche.
Ca fait quoi de revenir à Strasbourg avec l’équipe de France ?
Hugo Invernizzi : Ca fait très plaisir. J’aime bien le Rhénus. J’ai toute ma famille et mes amis qui ne sont pas loin d’ici donc ça me fait très plaisir de revenir.
Qu’apporte le fait de jouer qu’avec des Français ?
Hugo Invernizzi : C’est plus simple de communiquer et c’est un style de jeu complètement différent des étrangers. On communique plus et mieux, c’est plus libre, on partage plus la balle par rapport aux Américains qui sont plus dans le dribble et plus individualistes. C’est plus simple pour nous d’être sur la même longueur d’onde. Je ne dis pas que c’est pire ou mieux, mais c’est différent. C’est un jeu plus organisé qui me convient mieux. C’est une façon de jouer qui me plait.
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Quelles sont vos premières impressions ?
William Howard : Ca va. On travaille bien, les entraînements sont assez intensifs, tout le monde est à l’écoute et a envie de bien bosser. Pour les nouveaux comme moi, on essaye de bien enregistrer les systèmes et d’être très attentifs.
Hugo Invernizzi : Elles sont très bonnes. Il y a pas mal de joueurs que je retrouve après les avoir côtoyés en équipes de France jeunes et A’ donc ça me rappelle quelques sensations, j’arrive à retrouver quelques automatismes. Ca fait plaisir de jouer qu’avec des Français (rires).
Axel Bouteille : Tout se passe bien. Le groupe est content de se retrouver ici. Pour l’instant on a eu deux entraînements, on essaye de se préparer au mieux pour les matchs qui arrivent ce week-end et particulièrement celui de vendredi contre la Russie.
Le fait de connaître pas mal de joueurs, c’est un avantage ?[/arm_restrict_content]
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Photos : François Weber et Champions League
