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Interview Mickael Mokongo (Poissy) : « Un bon projet en N2 ou N1 pour boucler la boucle »

Meilleur espoir de Pro A en 2005, Mickael Mokongo (1,80m, 32 ans) est aujourd’hui en Nationale 2, à Poissy.

Meilleur espoir de Pro A en 2005, Mickael Mokongo (1,80m, 32 ans) est aujourd’hui en Nationale 2, à Poissy.

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Que faites-vous aujourd’hui ?

J’ai repris au mois de novembre avec le Poissy Basket, en Nationale 2. J’ai signé jusqu’à la fin de la saison mais je dispose d’une clause dans mon contrat me permettant de quitter le club à tout moment si j’ai une meilleure option. Le but c’était, après une longue période d’absence suite à ma blessure à la coupe d’Afrique, de reprendre dans un niveau un peu bas pour retrouver des sensations et reprendre confiance en moi sur mon genou. C’est ce que je suis en train de faire, mais mon ambition c’est d’essayer d’aller chercher quelque chose un peu plus haut. En parallèle de tout ça je passe mon diplôme d’entraîneur, le BPJEPS.

Comment vous sentez-vous physiquement ?

Je me sens bien, j’ai eu le feu vert du médecin, je n’ai aucun problème particulier.

Que voyez-vous pour la suite, toujours des ambitions de Pro B ou Jeep Elite ?

Mon objectif n’est plus du tout d’essayer de rejouer en Pro B ou en Jeep Elite parce que je suis plus près de la fin de ma carrière que du début. Je prépare aussi ma reconversion donc ça me prend vachement de temps. Le plus important pour moi aujourd’hui c’est de trouver un bon projet soit dans un club bien structuré en Nationale 2 ou alors en Nationale 1. Mais ça ne sera pas plus haut parce que j’aurai besoin de temps pour continuer à bosser à côté sur ma reconversion et sur tout ce que j’essaye de faire en Afrique. J’essaye de développer mon camp de basket là-bas.

Quel est le but de ce diplôme de coach ?

Ce qui m’intéresse le plus c’est de travailler sur les fondamentaux, perfectionner les jeunes qui ont envie de progresser sur le jeu techniquement. Que ce soit sur les appuis, sur le shoot, sur le dribble, sur la lecture du pick and roll. Toutes ces choses-là. Je ne veux pas vraiment entraîner, je suis plus dans le perfectionnement individuel.

« Le but c’est de développer les jeunes talents africains parce que je pense qu’il y a énormément de bons joueurs en Afrique qui ont juste besoin d’un encadrement »

Vous cherchez à faire quelque chose à la Joseph Gomis ?

Oui c’est un peu ça. Pour ma part, j’ai envie de travailler plus en Afrique dans un premier temps et après on verra comment ça se passe. Le but c’est d’essayer de travailler avec les jeunes talents là-bas. Je suis allé en Afrique l’été dernier, au Sénégal et en Centrafrique. Le but c’est de développer les jeunes talents africains parce que je pense qu’il y a énormément de bons joueurs en Afrique qui ont juste besoin d’un encadrement. Ça m’intéresse beaucoup de faire ça de cette façon parce qu’en France il y a déjà beaucoup de personnes qui font ce que je suis en train d’essayer de faire donc le faire sur mon continent je pense que ça serait plus intéressant.

Quand vous vous êtes blessé au genou, ce fut une période compliquée ?

J’ai eu deux grandes blessures dans ma carrière, là c’était plutôt un nettoyage articulaire. Ce n’est pas une blessure dont j’ai eu du mal à me remettre, j’ai connu des blessures plus dur à gérer. Le plus important c’était d’être patient et de faire les choses correctement. Ça faisait un petit moment que j’étais prêt à rejouer avant de signer à Poissy, c’est juste que je n’ai pas trouvé de contrat tout de suite.

Vous avez connu beaucoup de clubs, presque un par an, comment expliquez-vous cela ?

Ce n’est jamais facile de rester longtemps dans un club pour plusieurs raisons. Que ce soit un changement d’entraîneur, l’offre qui n’est pas à la hauteur financièrement, le manque de la famille… J’ai quand même pu rester quelque temps à Chalon, je suis aussi resté quelques années à Monaco, j’en suis d’ailleurs parti parce que j’étais blessé. Sans cela, j’aurais pu rester parce que j’avais un contrat de longue durée avec le club. Il y a beaucoup de paramètres, mais je ne regrette pas du tout parce que j’ai quand même joué dans des bons championnats, des championnats intéressants. Mais maintenant c’est sûr qu’à mon âge, pour finir, le plus intéressant c’est de trouver un projet en Nationale 2 ou Nationale 1 sur deux ou trois ans pour boucler la boucle.

Vous vous donnez cette deadline ?

Oui, je me vois jouer encore deux ou trois ans.

Pour parler un peu de l’équipe nationale, vous n’étiez pas présent lors des dernières fenêtres de qualification pour la coupe du Monde. C’est un choix de votre part ?

Il y a plusieurs raisons. Comme je m’étais blessé la dernière fois que j’y suis allé et que je venais de reprendre avec mon club, je ne voulais pas précipiter les choses et je voulais me concentrer avec mon équipe. En plus, les choses ne sont pas toujours bien organisées et structurées donc je n’ai pas forcément voulu trop prendre de risques.

Avez-vous toujours l’envie de jouer pour la Centrafrique ou pensez-vous que c’est terminé ?

J’ai toujours envie de jouer pour mon pays, mais ça dépend toujours de la structure et de comment c’est organisé. Ça dépend toujours de ces paramètres, mais si les choses sont bien en place, bien sûr que j’aimerais finir sur une dernière campagne. Une coupe d’Afrique ça serait l’idéal.

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Que faites-vous aujourd’hui ?

J’ai repris au mois de novembre avec le Poissy Basket, en Nationale 2. J’ai signé jusqu’à la fin de la saison mais je dispose d’une clause dans mon contrat me permettant de quitter le club à tout moment si j’ai une meilleure option. Le but c’était, après une longue période d’absence suite à ma blessure à la coupe d’Afrique, de reprendre dans un niveau un peu bas pour retrouver des sensations et reprendre confiance en moi sur mon genou. C’est ce que je suis en train de faire, mais mon ambition c’est d’essayer d’aller chercher quelque chose un peu plus haut. En parallèle de tout ça je passe mon diplôme d’entraîneur, le BPJEPS.

Comment vous sentez-vous physiquement ?

Je me sens bien, j’ai eu le feu vert du médecin, je n’ai aucun problème particulier.

Que voyez-vous pour la suite, toujours des ambitions de Pro B ou Jeep Elite ?

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Photos : JL Bourg et FIBA

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