Après une première saison de Pro B conclue par un maintien sans trop de soucis, le Paris Basket aborde son deuxième opus dans la division avec de tout autres objectifs. Mais plus que l’ambition de montée, c’est à la dimension parisienne et jeune du projet que Jean-Christophe Prat, l’entraîneur du club, s’intéresse.
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Pour votre première saison en Pro B, vous avez obtenu un maintien finalement assez facile. Que retenez-vous de cette saison ?
Nous n’avons pas eu trop le temps de réfléchir (rires). Quand on commence à recruter le 27 juillet pour un début de saison le 10 août, on n’a pas trop le temps de penser. Nous avons essayé de faire au mieux pour remplir la mission qui nous a été confié, c’est-à-dire de nous maintenir. Finalement, le maintien s’est obtenu de manière plutôt sereine, puisque nous étions mathématiquement maintenus à sept journées de la fin du championnat.
De grosses équipes sont en train de se construire en Pro B, que pensez-vous de cette évolution ?
Déjà, il y a une donnée qu’on ne maîtrise pas: c’est la première fois depuis l’existence de la ligue qu’il n’y aura qu’une seule montée. Je trouve que ce n’est pas bien cohérent parce que vous pouvez lutter et faire des investissements toute une année pour finir premier de la saison régulière et il suffit que vous ayez un blessé ou quoi que ce soit et tout peut s’écrouler en playoffs. Ce n’est pas très cohérent, mais on va s’adapter à ces règles, ce sont les mêmes pour tout le monde. Pour le reste, je ne sais pas vraiment quoi penser de cette saison parce que les effectifs d’aujourd’hui ne seront pas forcément ceux de demain. Si, au mois de février, il y a une équipe qui décide de mettre un gros budget sur un joueur pour finir la saison, cela changera la donne. Nous allons donc partir avec l’ambition de faire mieux que l’année dernière, nous verrons bien où tout cela nous mènera.
La signature d’Amara Sy et Nobel Boungou-Colo montre aussi une ambition toute autre que la saison passée ?
La venue de ces deux joueurs représente un plus important dans le projet du club parisien à plusieurs titres. D’une part parce que nous faisons revenir des Parisiens dans la capitale, et pas n’importe lesquels. D’autre part, ces joueurs-là ne sont pas venus pour leur carrière mais pour le projet parisien: si on réfléchit un peu, Nobel Boungou-colo et Amara Sy à Paris, en Pro B, ça n’a aucun sens par rapport à leur pedigree. Mais ce sont des joueurs qui veulent redonner à Paris ce que la ville leur a apporté. Et nous espérons que ces joueurs vont apporter leur expérience et la transmettre à nos jeunes joueurs. Bien que le club dispose d’un centre de formation agréé -ce qui a nécessité un gros travail de structuration-, l’équipe va comporter six joueurs de moins de 23 ans, et qui jouent ! Mine de rien, ce n’est pas anodin si la moitié de votre effectif a moins de 23 ans. Aujourd’hui, ce sont des joueurs déjà référencés, parce qu’on les a mis sur le terrain.
Quelles seront les forces de votre effectif ?
Je ne sais pas encore parce qu’il nous manque toujours un combo-guard. Ce qui est sûr, c’est que nous aurons un effectif composé d’au mieux trois étrangers, peut-être que deux. Peu d’équipes font ça. Non seulement nous donnons une orientation jeune à notre équipe, mais en plus nous n’aurons pas quatre étrangers. Pour l’instant, nous n’en avons que deux, Dustin Sleva, qui a 24 ans, et Evans Ganapamo, qui a passé l’année avec nous blessé et qui n’a pas joué. Nous cherchons donc un combo-guard, qui sera surement étranger. L’objectif, c’est a minima d’atteindre les playoffs. Mais tout le monde sait que les playoffs sont une toute autre compétition que la saison régulière. Il s’y passera ce qu’il s’y passera. Mais une saison qui ne récompense pas le premier de la saison régulière, ce n’est pas très cohérent.
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Pour votre première saison en Pro B, vous avez obtenu un maintien finalement assez facile. Que retenez-vous de cette saison ?
Nous n’avons pas eu trop le temps de réfléchir (rires). Quand on commence à recruter le 27 juillet pour un début de saison le 10 août, on n’a pas trop le temps de penser. Nous avons essayé de faire au mieux pour remplir la mission qui nous a été confié, c’est-à-dire de nous maintenir. Finalement, le maintien s’est obtenu de manière plutôt sereine, puisque nous étions mathématiquement maintenus à sept journées de la fin du championnat.[/arm_restrict_content]
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Photo : Paris Basketball