Quatorze journées se sont déroulées depuis l’épisode 2 de notre baromètre des U21 de Jeep Élite. Comment leur situation évolue-t-elle ?
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Entre la fin de 2018 et le début de ce printemps, ce sont quatorze journées de championnat qui se sont disputées sur les terrains de Jeep Élite. Avec d’intéressantes évolutions en ce qui concerne le parcours des jeunes de 21 ans ou moins, des confirmations, des éclosions, des déceptions…
Toujours plus de joueurs
Depuis le début de la saison 2018-2019, ils sont 60 U21 à avoir foulé au moins une fois un parquet de Jeep Élite. Mais seulement 52 depuis la 9e journée, cadre du précédent « épisode » de notre baromètre. Autant dire qu’ils sont huit à ne plus jamais être entrés en jeu (voire à ne plus figurer sur les feuilles de match) depuis lors : Tom Wiscart-Goetz (Antibes), Victor Mopsus (Boulazac), Quentin Losser (Châlons-Reims), Endar Poladkhandli (Cholet), Louis Marnette (Gravelines-Dunkerque), Louis Rucklin (Le Mans), Vanly Meïte (Le Portel) et Vincent Pota (Strasbourg).
Parallèlement, 14 U21 ont fait leur première apparition en Jeep Élite (sur cette saison) depuis cette 9e journée : Mbaye Ndiaye (Bourg-en-Bresse), Babacar Niasse et Hugo Besson (Chalon-sur-Saône), Nikola Knezevic (Châlons-Reims), Warren Woghiren (Cholet), Allan Dokossi (Fos-sur-Mer), Basile David et Mathias Flosse (Gravelines-Dunkerque), Brahim Dohou, José Familia et Jacques Eyoum (Le Mans), Benjamin-David Ngondo-Bayela et Neal Sako (Levallois) et Sydney Hawmmond (Limoges).
Peu de premiers rôles
Si l’on se penche sur l’aspect « qualitatif » des prestations de ces U21, il faut noter que seuls 17 des 52 jeunes ayant joué sur ces quatorze dernières journées ont eu l’opportunité de jouer régulièrement, entrant au moins quelques minutes sur au moins six parties de cette période. Leurs noms : Alexandre Aygalenq (Boulazac), Bathiste Tchouaffé (Bourg-en-Bresse), Etienne Ca et Mathis Dossou-Yovo (Chalon-sur-Saône), Louis Cassier (Châlons-Reims), Killian Hayes, Karlton Dimanche et Abdoulaye Ndoye (Cholet), Ivan Février (Levallois), Sekou Doumbouya (Limoges), Théo Maledon et Amine Noua (LDLC Asvel), Luc Loubaki (Monaco), Jean-Marc Pansa (Nanterre), Digué Diawara et Thibault Daval-Braquet (Pau-Lacq-Orthez). À Strasbourg, Quentin Goulmy aurait pu prétendre entrer dans cette catégorie mais, après l’arrivée de David Andersen sur son poste, la SIG a préféré le prêter en ProB, à Caen, afin qu’il ait du temps de jeu.
Pas forcément rose pour les « anciens »
S’ils sont souvent alignés, ces joueurs n’ont pas tous le même rendement, et encore moins la même évolution depuis notre dernier baromètre. Commençons par évoquer les joueurs ayant déjà un passé en Jeep Élite lors des saisons précédentes.
En hausse : Abdoulaye Ndoye (Cholet) trône clairement en haut de ce baromètre. Il est devenu un joueur majeur de l’effectif d’Erman Kunter, passant plus de 29,4 minutes par match sur le parquet pour une évolution moyenne de 10,7. Il est désormais indispensable à son club. De son côté, s’il a été ralenti par les blessures (cinq matchs manqués sur les 14 dernières journées), Sekou Doumbouya affirme son talent à Limoges, même s’il manque encore de régularité (dans une équipe guère plus régulière…). Capable de produire un 0 d’éval en 3 minutes comme de signer 15 d’éval en 23 minutes, le prospect NBA souffle le chaud et le froid mais paraît gagner en rendement. À suivre. Le dernier joueur à la hausse est Ivan Février (Levallois) : longtemps cantonné à des bribes de match, il a su profiter des bouleversements d’effectif du club de Freddy Fauthoux pour gagner du temps de jeu (15 minutes par match sur les cinq dernières parties) et justifier la confiance accordée, avec notamment un joli 16 d’éval lors de son dernier match.
Stables : deux joueurs continuent sur leur lancée, proposant peu ou prou toujours les mêmes performances depuis notre dernier baromètre. Le premier est Amine Noua (LDLC Asvel), même s’il a un peu manqué de rythme de retour de blessure et s’il a quelque peu souffert sur les derniers matchs (0 et 5 d’éval en 12 et 11 minutes sur les journées 11 et 13). La concurrence est toujours rude à Villeurbanne… Pour sa part, Digué Diawara (Pau) reste irrégulier (plusieurs sorties avec une éval négative) mais se montre de plus en plus souvent capable de produire de bonnes stats (dont un 19 d’éval en 22 minutes).
En baisse : à mesure que la fin de saison régulière approche, les coachs se montrent de plus en plus exigeants et les errances des jeunes leur sont moins facilement pardonnées. C’est ainsi que Bathiste Tchouaffé (Bourg-en-Bresse) a vu son temps de jeu diminuer drastiquement sur les derniers matchs, ses prestations n’ayant visiblement pas convaincu son coach. De même, après avoir pendant un bon moment passé pas mal de temps sur le terrain (quatre matchs entre 11 et 15 minutes entre les journées 10 et 14), Luc Loubaki a vu son temps de jeu dégringoler et ne même plus entrer en jeu depuis le changement de coach à Monaco. Enfin, à Nanterre, Jean-Marc Pansa a suivi la même pente : après trois matchs à près de 13 minutes de moyenne, il ne joue pratiquement plus que des bribes de match depuis la 13e journée, sauf à l’occasion de deux « éclaircies » (matchs 16 et 20, à plus de 13 mn). La faute à un rendement en chute : 2,4 d’éval depuis la J10 contre 8,9 préalablement.
Des « novices » pas tous à la fête
La situation des plus jeunes, ceux qui font cette année leur premiers pas en Jeep Élite, est encore plus contrastée. Si certains s’affirment ou émergent, d’autres jouent de moins en moins, voire disparaissent des écrans – et ils sont plus nombreux que ceux qui s’installent dans le championnat…
Au top : il l’était déjà, il continue d’y figurer. S’il n’est pas toujours régulier, s’il se troue parfois, Théo Maledon (LDLC Asvel) s’est installé comme l’un des joueurs majeurs du leader du championnat, poussant même une pointe à 26 d’éval (J15). À Strasbourg, Ludovic Beyhurst a un impact moindre, mais il joue malgré tout plus de 12 minutes par match dans un effectif de haut de tableau, preuve que son abnégation défensive continue de séduire Vincent Collet. Enfin, Killian Hayes (Cholet) bénéficie d’un gros temps de jeu (18,6 minutes) mais ne le rentabilise pas toujours (des matchs à 18 ou 19 d’éval mais d’autres à 1 ou 3). De fait, le fils de Deron Hayes était tellement attendu que l’on en vient à presque être « déçu » du rendement d’un joueur qui n’a toujours que 17 ans et se montre déjà productif dans un environnement pas facile (Cholet lutte toujours pour éviter la relégation). En tout cas, le talent est là.
Ils émergent : deux joueurs ont commencé à « éclore » lors des dernières journées. Pour Thibault Daval-Braquet (Pau-Lacq-Orthez), il n’est pas encore question de stats flamboyantes sur un long temps de jeu (moins de 4 mn/match en 7 rencontres, la faute à une blessure), mais son apport a été souligné plusieurs fois par son coach. À lui de confirmer.
Quant à Etienne Ca (Chalon-sur-Saône), lui qui n’avait joué que quatre bribes de matchs sur les neuf premières journées, il a progressivement gagné du temps de jeu depuis la J14, en rentabilisant au maximum son temps de jeu, avec en pointe son 20 d’éval en 24 minutes lors de la J22.
C’est moyen : ils montrent parfois de belles choses mais restent quand même des joueurs de bout du banc. C’est le cas par exemple de Mathis Dossou-Yovo, qui est entré onze fois en jeu sur les 14 derniers matchs (près de 7 mn/match), mais avec un rendement très moyen hormis son dernier match (14 d’éval en 16 mn). À Cholet, Karlton Dimanche et Melvyn Govindy attirent les mêmes remarques dans un contexte différent. Le premier, s’il cartonne en Espoirs, ne rentre qu’une fois sur deux en jeu en Jeep Élite (1,8 d’éval en 8 matchs). Quant au second, freiné pendant un bon moment par une blessure, il a d’abord montré de bonnes choses pendant cinq journées (dont 16 d’éval en 20 mn en J14) avant de disparaître depuis la 20e journée alors qu’il rejoue avec les Espoirs. Intriguant. Enfin, Louis Cassier (Châlons-Reims) alterne entre matchs « pleins » (trois fois plus de 10 minutes) et passages éclair, avec au total un rendement assez malingre, 0,9 d’éval.
En baisse : ils avaient peu ou prou un peu de temps de jeu lors de la première partie de la saison, mais on les voit de moins en moins. C’est le cas de Yohann Choupas à Pau-Lacq-Orthez (trois fois deux minutes sur les quatorze dernières journées), de Samir Gbetkom au Portel (4 entrées en jeu depuis la J10), de Sofiane Briki et Khadim Sow à Villeurbanne (avec un temps de jeu en chute libre), de Louis Weber à Dijon (5 matchs joués sur les 9 premières journées, 4 matchs, pour 9 minutes au total, depuis) ou de Malcolm Cazalon à Bourg-en-Bresse, qui n’entre pratiquement plus en jeu depuis trois matchs. Enfin, Victor Mopsus (Boulazac), Tom Wiscart-Goetz et Isaac Mayembo (Antibes) n’ont plus remis les pieds sur le parquet depuis notre dernier baromètre.
Bons et mauvais points des clubs
Comme depuis le début de la saison, tous les clubs ne jouent pas de la même manière la carte des U21. Si Cholet leur fait de plus en plus confiance (54,6’ par match depuis la J10 contre 45,8’ auparavant), de même que Villeurbanne (41,9’ contre 35,7’), la tendance générale est plutôt à la baisse. Ainsi, derrière les deux clubs faisant le plus confiance à leurs jeunes, leurs premiers suiveurs, Pau-Lacq-Orthez et Strasbourg, accordent moins de minutes à leurs U21 : respectivement 18,3’ et 13,6’ contre 19,7’ et 21,6’ lors des neuf premières journées. En tout, ils sont sept clubs (Chalon-sur-Saône, Limoges et Levallois en plus des précédemment cités) à donner plus de 10 minutes par match à leurs jeunes pousses.
À l’autre bout de l’échelle, Fos-sur-Mer a donné 7’ en 4 matchs à Allan Dokossi, alors que Le Mans a réparti 8’ sur trois joueurs (en six matchs cumulés), qu’Antibes n’a donné que 10 minutes en trois matchs à Isaac Mayembo et que Dijon n’a accordé que 11 minutes en 6 matchs (pour trois joueurs) sur la même période. Pas brillant…
Au total, sur ces quatorze dernières journées, un U21 a joué 5,9 matchs pour une présence de 8,8 minutes sur le terrain.
Avec l’approche de la fin de la saison régulière, il n’est pas sûr que ces chiffres s’améliorent, bien au contraire. Hormis les quelques « têtes d’affiche » citées plus haut, il est probable que la plupart de ces U21 passeront de plus en plus de temps sur le banc. À eux de nous faire mentir !
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Entre la fin de 2018 et le début de ce printemps, ce sont quatorze journées de championnat qui se sont disputées sur les terrains de Jeep Élite. Avec d’intéressantes évolutions en ce qui concerne le parcours des jeunes de 21 ans ou moins, des confirmations, des éclosions, des déceptions…
Toujours plus de joueurs
Depuis le début de la saison 2018-2019, ils sont 60 U21 à avoir foulé au moins une fois un parquet de Jeep Élite. Mais seulement 52 depuis la 9e journée, cadre du précédent « épisode » de notre baromètre. Autant dire qu’ils sont huit à ne plus jamais être entrés en jeu (voire à ne plus figurer sur les feuilles de match) depuis lors : Tom Wiscart-Goetz (Antibes), Victor Mopsus (Boulazac), Quentin Losser (Châlons-Reims), Endar Poladkhandli (Cholet), Louis Marnette (Gravelines-Dunkerque), Louis Rucklin (Le Mans), Vanly Meïte (Le Portel) et Vincent Pota (Strasbourg).
Parallèlement, 14 U21 ont fait leur première apparition en Jeep Élite (sur cette saison) depuis cette 9e journée : Mbaye Ndiaye (Bourg-en-Bresse), Babacar Niasse et Hugo Besson (Chalon-sur-Saône), Nikola Knezevic (Châlons-Reims), Warren Woghiren (Cholet), Allan Dokossi (Fos-sur-Mer), Basile David et Mathias Flosse (Gravelines-Dunkerque), Brahim Dohou, José Familia et Jacques Eyoum (Le Mans), Benjamin-David Ngondo-Bayela et Neal Sako (Levallois) et Sydney Hawmmond (Limoges).
Peu de premiers rôles
Si l’on se penche sur l’aspect « qualitatif » des prestations de ces U21, il faut noter que seuls 17 des 52 jeunes ayant joué sur ces quatorze dernières journées ont eu l’opportunité de jouer régulièrement, entrant au moins quelques minutes sur au moins six parties de cette période. Leurs noms :
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Photos: Sekou Doumbouya (Limoges CSP), Mathis Dossou-Yovo (Elan Chalon, FIBA)