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La Basketball Champions League, une C3 ? Pas si sûr

La récente déclaration d’ECA, l’instance dirigeante de l’Euroleague d’offrir deux places en Eurocup aux finalistes de la Basketball Champions League laisserait entendre que l’Eurocup est la deuxième compétition européenne des clubs. Ce n’est pourtant pas une évidence.

La récente déclaration d’ECA, l’instance dirigeante de l’Euroleague d’offrir deux places en Eurocup aux finalistes de la Basketball Champions League laisserait entendre que l’Eurocup est la deuxième compétition européenne des clubs. Ce n’est pourtant pas une évidence.

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Il faudrait des tas de données sur chaque club afin d’effectuer une véritable comparaison entre les deux compétitions rivales : budgets, droits TV, spectateurs, etc, dont nous ne disposons pas. Il s’agit donc ci-dessous d’une étude fragmentaire qui n’a pas vocation à donner un vainqueur incontestable mais donc simplement à ne pas se contenter d’ici reçues.

La Basketball Champions League a été piquée au vif que ECA -l’organisme qui gère l’Euroleague et l’Eurocup- annonce offrir à ses deux finalistes une place en Eurocup. Une sorte de provocation car il faut savoir que les clubs engagés en BCL n’ont pas besoin de participer à la finale pour rejoindre l’Eurocup puisque pratiquement tous les meilleurs clubs de celle-ci ont été invités par l’Eurocup à la rejoindre. Aussi s’ils jouent la BCL, c’est parce qu’ils ont choisi de le faire.

D’ailleurs, en Grèce, le président de l’AEK Athènes, Makis Angelopoulos, interrogé sur une éventuelle invitation en Euroleague pour 2018-19 en remplacement du Panathinaikos, a déclaré : « l’avenir de l’AEK se situe dans une BCL en pleine croissance. »

Le comparatif des revenus financiers

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Ce sont en fait les « prize money », les sommes d’argent alloués aux équipes en fonction de leurs performances au sein de la compétition.

Le comparatif des audiences digitales

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Profitant de la puissance de feu de la fédération internationale, en deux ans d’existence, la BCL a fait de la communication via Facebook sa priorité et les résultats sont impressionnants -le double de l’Euroleague- et en constance augmentation.

Le comparatif sportif

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C’est le sujet le plus important et aussi le plus délicat.

La valeur sportive d’une équipe est dépendante de son prestige. Ainsi le Bayern Munich dont le nom est associé au football et à une ville réputée est plus côté que Brose Bamberg même si sur le terrain c’est cette dernière qui est la plus efficace ces dernières années.

Voici un comparatif entre les trois compétitions sur la base des résultats des clubs -engagés en 2017-18- dans leur ligue nationale respective lors de la saison 2016-17.

Ainsi pour la France, 1,2,3 en BCL correspondent à Chalon, Strasbourg et Monaco alors que 6,8,10 en Eurocup sont Limoges, ASVEL et Levallois.

Evidemment, toutes les ligues ne se valent pas. Mais si on se réfère aux deux principales en Europe, on remarque qu’en Turquie la balance penche du côté de la BCL alors qu’en Espagne c’est plutôt équilibré. L’Euroleague étant évidemment au-dessus du lot.

Autre élément de comparaison, le classement actuel dans leur championnat national des top 4 de 2018 des deux épreuves rivales.

La BCL peut se prévaloir de Monaco (1er du championnat de France) et de Ludwigsburg (3e en Allemagne), voir de l’AEK Athènes (5e en Grèce) alors que Murcie n’est que 8e en Espagne.

Du côté de l’Eurocup, le Bayern Munich est leader en Allemagne, le Lokomotiv Kuban Krasnodar 4e de la VTB League et Darussafaka, 6e du relevé championnat turc mais Reggio Emilia est 12e en Italie.

Bref, ni l’un ni l’autre ne surnage.

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Il faudrait des tas de données sur chaque club afin d’effectuer une véritable comparaison entre les deux compétitions rivales : budgets, droits TV, spectateurs, etc, dont nous ne disposons pas. Il s’agit donc ci-dessous d’une étude fragmentaire qui n’a pas vocation a donné un vainqueur incontestable mais donc simplement à ne pas se contenter d’ici reçues.

La Basketball Champions League a été piquée au vif que ECA -l’organisme qui gère l’Euroleague et l’Eurocup- annonce offrir à ses deux finalistes une place en Eurocup. Une sorte de provocation car il faut savoir que les clubs engagés en BCL n’ont pas besoin de participer à la finale pour rejoindre l’Eurocup puisque pratiquement tous les meilleurs clubs de celle-ci ont été invités par l’Eurocup à la rejoindre. Aussi s’ils jouent la BCL, c’est parce qu’ils ont choisi de le faire.

D’ailleurs, en Grèce, le président de l’AEK Athènes, Makis Angelopoulos, interrogé sur une éventuelle invitation en Euroleague pour 2018-19 en remplacement du Panathinaikos, a déclaré : « l’avenir de l’AEK se situe dans une BCL en pleine croissance. »

Le comparatif des revenus financiers

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Photo: Aaron Craft (Monaco – FIBA Europe)

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