Ils ne sont pas nombreux, mais ils jouent et ils sont performants : les U21 évoluant en Lituanie y bénéficient d’un traitement de faveur, le meilleur d’Europe !
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En Lituanie, la formation est une affaire sérieuse. Il suffit de regarder les résultats des sélections nationales de jeunes pour s’en convaincre : en quinze éditions depuis 2004, les U16, U18 et U20 du pays ont ramené pas moins de 18 breloques !
Et cet engouement pour la jeunesse se retrouve à l’échelon de la LKL, le championnat national. Certes, il ne rassemble que dix équipes, mais parmi elles figurent le Zalgiris Kaunas, le Rytas Vilnius, le Neptunas Klaipeda ou le Panevezys Liektabelis, équipes de bon voire très bon niveau à tous les échelons européens.
Et dire que le basket est le sport-roi de ce petit pays de 2,8 millions d’habitants, indépendant depuis seulement 1990, n’est pas un vain mot. Ce dont les joueurs de 21 ans et moins profitent allègrement. Ils sont ainsi 32 à être entrés au moins une fois en jeu – un chiffre peu élevé comparé à d’autres championnats mais à rapporter à la population du pays et aux 10 équipes composant la LKL (contre 16 ou 18 pour la plupart des championnats).
De même, on pourrait se dire que « seulement » 14 de ces U21 ont un rôle réel dans leur équipe, ayant joué au moins 5 minutes en moyenne sur 9 matchs (statistiques arrêtées après la 29e journée). Mais si l’on rapporte ce chiffre aux neuf équipes faisant appel à leurs services (Zvaigzdes Pasvalys n’ayant aucun U21 entré en jeu), l’impression change du tout au tout. Ce qui devient encore plus vrai lorsque l’on regarde les stats de ces jeunes joueurs : nulle part en Europe des U21 ne jouent plus longtemps, ne marquent plus de points ou n’ont de meilleure évaluation moyenne ! Ainsi, les 14 U21 responsabilisés de LKL (dont 12 jouent plus de 10 mn/match) produisent 5,73 points et 5,92 d’éval en 14,4 minutes.
Le tout à partir de « produits locaux » : seul un Slovène d’Alytus, Ibrahim Mulaomerovic, a passé une petite minute sur un parquet de LKL, tous les autres étant Lituaniens. Quant aux plus jeunes, nés en 2000 ou après, ils sont trois à disposer d’un vrai temps de jeu, soit plus que dans l’ensemble des autres pays, excepté la France, l’Allemagne et les pays « ex-yougoslaves » (Croatie et Serbie). Bref, la Lituanie est une sorte de paradis pour les jeunes basketteurs !
Le cinq majeur
Et ce n’est pas l’examen du cinq majeur des U21 évoluant en LKL qui donnera une autre opinion. Si les cinq meilleurs Français et Israéliens jouent un peu plus en moyenne (20,7 mn et 19,5 mn contre 18,8), personne n’est plus rentable que ces cinq Lituaniens, qui produisent les chiffres impressionnants de 8,34 pts et 9,52 d’éval par match. Ce sans que figure dans ce cinq majeur un Ovni de type Goga Bitadze (1999, Buducnost Podgorica) qui produit 16,3 d’éval moyenne en Euroleague. A contrario, les cinq joueurs affichent un rendement dense, personne n’étant sous les 7,1 pts ou les 7,0 d’éval, et encore ces chiffres sont produits par Laurynas Birutis (1997), qui évolue au Zalgiris Kaunas, quart-de-finaliste de l’Euroleague !
Bref, un cinq majeur de haute tenue.
Poste | Club | Nat. | Ann. | M. | Min. | Pts | Eval. | |
Laurynas Birutis | 5 | Kaunas | Lituanie | 1997 | 18 | 14,2 | 7,1 | 7 |
Gytis Masiulis | 5 | Klaipeda | Lituanie | 1998 | 29 | 20,3 | 9,9 | 12,4 |
Martynas Echodas | 5 | Vilnius | Lituanie | 1997 | 28 | 17,5 | 8,2 | 10,9 |
Matas Jogela | 3 | Alytus | Lituanie | 1998 | 17 | 20,1 | 8,5 | 9,5 |
Martynas Varnas | 3 | Nevezis | Lituanie | 1997 | 29 | 22 | 8 | 7,8 |
Moyenne | 1997,40 | 24,20 | 18,82 | 8,34 | 9,52 |
En conclusion
S’il est un pays où l’on ne se fait pas de souci pour le réservoir de jeunes talents, c’est bien la Lituanie ! De très bons jeunes joueurs s’épanouissent en LKL, affichant un rendement des plus prometteurs. Et ils ne sont pas seuls, puisque quelques prospects de haut niveau comme Arnoldas Kulbolka (1998, Bamberg), Tadas Sedekerskis (1998, Vitoria) ou Dovydas Giedraitis (2000, Estudiantes Madrid) poursuivent leur croissance sous d’autres cieux.
La « petite » Lituanie n’a pas fini d’embêter les gros !
[armelse]
En Lituanie, la formation est une affaire sérieuse. Il suffit de regarder les résultats des sélections nationales de jeunes pour s’en convaincre : en quinze éditions depuis 2004, les U16, U18 et U20 du pays ont ramené pas moins de 18 breloques !
Et cet engouement pour la jeunesse se retrouve à l’échelon de la LKL, le championnat national. Certes, il ne rassemble que dix équipes, mais parmi elles figurent le Zalgiris Kaunas, le Rytas Vilnius, le Neptunas Klaipeda ou le Panevezys Liektabelis, équipes de bon voire très bon niveau à tous les échelons européens.
Et dire que le basket est le sport-roi de ce petit pays de 2,8 millions d’habitants, indépendant depuis seulement 1990, n’est pas un vain mot. Ce dont les joueurs de 21 ans et moins profitent allègrement. Ils sont ainsi 32 à être entrés au moins une fois en jeu – un chiffre peu élevé comparé à d’autres championnats mais à rapporter à la population du pays et aux 10 équipes composant la LKL (contre 16 ou 18 pour la plupart des championnats).
De même, on pourrait se dire que « seulement » 14 de ces U21 ont un rôle réel dans leur équipe, ayant joué au moins 5 minutes en moyenne sur 9 matchs (statistiques arrêtées après la 29e journée).
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Photo: Gytis Masiulis