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L’amertume du président de Fos, William Rafa, envers la LNB

Devant 3 500 spectateurs à Marseille, Fos/Mer a concédé une lourde défaite face à Monaco (56-94). Suite à des cas de Covid dans son effectif, le club provençal n’avait dans ses rangs que six professionnels et il n’a pas apprécié que la ligue ne reporte pas la rencontre. Son président, William Raffa,

Devant 3 500 spectateurs à Marseille, Fos/Mer a concédé une lourde défaite face à Monaco (56-94). Suite à des cas de Covid dans son effectif, le club provençal n’avait dans ses rangs que six professionnels et il n’a pas apprécié que la ligue ne reporte pas la rencontre. Son président, William Raffa, s’est exprimé sur le sujet :

« On aurait aimé de la bienveillance de la Ligue sur notre demande de report de ce premier match. Je rappelle que ça ne posait aucun problème de calendrier. Les deux équipes n’avaient pas de calendrier surchargé. On a été très déçu. Je suis obligé de faire le lien -alors on va dire, Fos n’est pas loin de Marseille, c’est la paranoïa du sud, personne ne nous aime, etc, ils font les Calimero-, il n’empêche que l’année passée, on était champion de France (NDLR: de Pro B), on a remporté la Leaders Cup. Vous savez combien de primes on a eu au mérite sportif ? Zéro. Comme les autres clubs. On m’a dit que l’on a fait des calculs, que la ligue était en déficit, ça vous aurait peut-être fait entre 15 et 20 Ke. Moi, les 15 ou 20 ke, je les aurais pris. Un peu pour les 15 à 20 ke, mais surtout pour le respect que ça démontrait vis à vis du club pour avoir fait une saison aussi exceptionnelle sportivement l’année passée. Je rappelle que l’on a joué la finale de la Leaders Cup, qu’on l’a remporté, que l’on a mis le basket français à l’honneur en pleine pandémie. Il n’y avait plus de basket. Le club s’est assis sur le chômage partiel du mois de novembre de l’année passée puisque comme on a joué la Leaders Cup, on ne pouvait pas justifier le fait que les joueurs étaient en chômage partiel. On a été champion de France, on a accédé à la Betclic, on a organisé en fin de saison une festivité pour la remise du trophée de la ligue. Vous savez qui il y avait du comité directeur à cette remise ? On m’a dit qu’il y avait à l’époque un préavis de grève chez les joueurs pros, mais si ça pouvait ne pas être le président ou le directeur général, ça aurait pu être le représentant de la Pro B, qui aurait pu venir, et qui m’a dit lui-même que si on lui avait demandé, « je serais venu… » Alors, ça, plus ça, plus ça… «

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