La Coupe du Monde 2019 va commencer demain, face à l’Allemagne, pour l’Equipe de France. Après une phase de préparation conclue par 6 victoires et 2 défaites (Turquie et Serbie), les hommes de Vincent Collet vont devoir sortir le bleu de chauffe pour faire aussi bien que leur médaille de Bronze de la dernière édition, en 2014.
BasketEurope vous propose de faire le point sur les performances des douze joueurs retenus par Coach Collet et son staff. Dernière revue d’effectif avant le premier entre-deux.
[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
Les tauliers
Nicolas Batum (8 points, 4 rebonds, 1 passe)
C’est clairement le nouveau boss des Bleus. Sachant que la génération Parker – Diaw – Piétrus a définitivement tourné la page, Nicolas Batum est le joueur le plus expérimenté de l’Equipe de France. Il n’a certes pas le plus de sélections, cet honneur revient à Nando De Colo (168) mais l’ailier des Hornets est bien le Bleu le plus médaillé avec 7 breloques dont 4 en senior.
En retrait durant cette préparation, avec seulement 2 matchs en double figure, Batum va devoir monter en température pendant la compétition. Auteur de 18 points avec un parfait 4/4 à trois points face au Monténégro, il a montré qu’il en avait encore sous les semelles. On espère en tout cas voir le Batum, incisif, de la Coupe du Monde 2014 plutôt que celui, timoré, des Hornets cette année…
Nando De Colo (11 points, 4 passes, 3 rebonds)
Revenu tranquillement au jeu face au Monténégro en cours de prépa, Nando De Colo n’a cependant pas mis longtemps à retrouver le rythme. Dès le match suivant, contre le Brésil, il lâchait un double double à 10 points et 10 passes, pour un record en carrière à la distribution.
Et c’est aussi bien au scoring, pour lequel son talent est reconnu internationalement, que pour sa qualité de passe que De Colo sera essentiel à l’Equipe de France. Joueur le plus capé de l’effectif tricolore, en pleine réussite cette saison avec un 2e titre continental avec le CSKA Moscou (qu’il quitte pour le Fener), De Colo devra lui aussi montrer l’exemple dans cet effectif en transition.
Rudy Gobert (10 points, 6 rebonds, 1 contre)
Le double meilleur défenseur de la NBA n’a pas connu l’ivresse d’une médaille d’or en Bleu. Arrivé juste après le sacre de 2013, il a déjà deux médailles de bronze dans son armoire à trophées, et c’est probablement ce qui le pousse à être toujours plus ambitieux avec la tunique tricolore sur ses larges épaules.
Ancrage défensif, mais responsabilisé aussi sur certaines séquences offensives avec du un-contre-un au poste bas, Gobert sera évidemment un des atouts majeurs de l’Equipe de France. Son abattage en défense sera une des conditions sine qua non du bon parcours des Bleus. Il faudra par exemple nettoyer ce 64% aux lancers francs qui laisse pas mal de points en route…
Evan Fournier (14 points, 3 passes, 2 rebonds)
Autre membre de la génération 92 qui s’impose aux sommets, Evan Fournier est le meilleur attaquant des Bleus. A 14 points de moyenne sur la préparation, dont une pointe à 29 face à l’Italie – un record perso-, l’arrière du Magic semble en jambes à l’approche de la compétition. Toujours capable de se créer son shoot, Fournier devra aussi continuer d’apporter le danger dans le drive, un des points faibles des Bleus.
Un peu moins bien face à la Serbie (7 points à 2/6 aux tirs), Fournier a cependant été très constant durant la prépa, avec 5 sorties sur 7 en double figure. Dans cette optique, Fournier est l’héritier officiel de Tony Parker au scoring. Il lui faudra désormais être aussi leader que TP a pu l’être sur sa fin de carrière, exemplaire en défense notamment.
Les seconds couteaux
Vincent Poirier (7 points, 4 rebonds, 2 passes)
Vincent Poirier, c’est un peu le joueur qui ne s’arrête jamais de progresser. Passé de N1 en NBA en trois ans, le pivot tricolore va connaître sa première grosse compétition internationale avant d’aller rejoindre la franchise mythique des Celtics à la rentrée.
Super productif sur des courtes séquences, Poirier est un excellent joker en sortie de banc pour Vincent Collet. Son activité de tous les instants est un plus indéniable, surtout sur l’exercice du pick & roll qu’il maîtrise désormais à la perfection. De plus, Poirier apporte aussi une qualité de passe sous-estimée… même si parfois, l’intention dépasse la précision du geste.
Andrew Albicy (3 points, 2 passes, 1 rebond)
Meneur titulaire lors des nombreux matchs de qualifications, Andrew Albicy pourrait bien retrouver une place de meneur remplaçant durant la compétition. Ce serait la tendance actuelle pour le poste 1, avec Frank Ntilikina qui intègrerait le cinq.
C’est un petit camouflet pour le nouveau meneur du Zénit St Pétersbourg, mais un ajustement qui devrait être bénéfique tant Albicy a été discret en prépa. Véritable energizer sur la relance et peste sur la montée de balle adverse, Albicy aura tout de même de sacrés clients à tenir sur cette Coupe du Monde (à commencer par Dennis Schröder).
Axel Toupane (6 points, 1 rebond)
Arrivé chez les Bleus sans club et sans assurance de passer le cut, Axel Toupane a gardé son flegme légendaire. Et le voilà maintenant dans les 12 et signataire d’un joli contrat à Malaga. Spécialiste défensif qui peut aussi apporter son écot offensif dans les ailes, Toupane sera le pompier de service.
Dans la lignée d’un Mike Gélabale, il devra se montrer aussi discret que précieux dans le jeu. Ne pas se faire remarquer tout en étant là quand, et où, il faut. Une mission à la portée de Toups, lui qui a des fourmis dans les jambes après une fin de saison prématurée à l’Olympiakos.
Louis Labeyrie (4 points, 4 rebonds, 1 passe)
Un tantinet sur les nerfs durant cette prépa, Louis Labeyrie sera un soldat précieux dans la rotation des Bleus. L’intérieur de Valence n’a pas réglé complètement la mire (29% à trois points) mais sa capacité à étirer la défense depuis le poste 4, plus son caractère, en feront une solution intéressante face aux défenses gluantes.
Mathias Lessort (5 points, 4 rebonds, 1 passe)
Compensant son manque de centimètres sous les panneaux par une activité de tous les instants, Mathias Lessort bénéficie sans aucun doute de la blessure de dernière minute d’Adrien Moerman, mais sa présence en Bleu est loin d’être imméritée. Le futur intérieur du Bayern est une petite bombe physique. Limité en prépa, on espère qu’il pourra s’exprimer davantage pendant la compétition…
Paul Lacombe (2 points, 3 rebonds, 1 passe)
C’est le soldat par excellence. Bien connu de Vincent Collet, Paul Lacombe est le joueur de devoir qu’il faut dans une équipe. Sans club à l’heure de ces lignes, le jeune ailier à tout faire sait bien qu’il ne sera pas là pour enfiler des paniers, mais plutôt se coltiner les missions défensives et se sacrifier sur les ballons qui traînent.
Les petits nouveaux
Frank Ntilikina (5 points, 3 passes, 2 rebonds)
Dans le flou en NBA, Frank Ntilikina va connaître sa première compétition internationale avec les grands. Le jeune meneur des Knicks n’a certes pas révolutionné son jeu avec les Bleus mais on le sent de plus en plus capable de retrouver des sensations perdues outre-Atlantique sous la houlette de son ancien coach à Strasbourg.
Quoiqu’il arrive, sa qualité défensive sera fondamentale pour ralentir la mise en place du jeu adverse. Il sera le premier rideau d’une défense qui doit être implacable. A défaut de ramener la médaille du même métal, cette Coupe du Monde est une opportunité en or pour le Fresh Prince déjà déchu.
Amath M’Baye (6 points, 3 rebonds, 1 passe)
Ancien de NCAA dans l’Oklahoma ou superstar dans la ligue nippone, Amath M’Baye a bien roulé sa bosse avant de porter la tunique tricolore. Le Bordelais bondissant est en tout cas un joueur très intéressant pour les Bleus en cela qu’il amène à la fois des qualités de course et de jump, mais aussi du tir extérieur. Un poil léger défensivement, face aux intérieurs plus classique du circuit FIBA, M’Baye peut être un facteur X.
Photo d’ouverture: Rudy Gobert (FFBB)
[armelse]
Les tauliers
Nicolas Batum (8 points, 4 rebonds, 1 passe)
C’est clairement le nouveau boss des Bleus. Sachant que la génération Parker – Diaw – Piétrus a définitivement tourné la page, Nicolas Batum est le joueur le plus expérimenté de l’Equipe de France. Il n’a certes pas le plus de sélections, cet honneur revient à Nando De Colo (168) mais l’ailier des Hornets est bien le Bleu le plus médaillé avec 7 breloques dont 4 en senior.
En retrait durant cette préparation, avec seulement 2 matchs en double figure, Batum va devoir monter en température pendant la compétition. Auteur de 18 points avec un parfait 4/4 à trois points face au Monténégro, il a montré qu’il en avait encore sous les semelles. On espère en tout cas voir le Batum, incisif, de la Coupe du Monde 2014 plutôt que celui, timoré, des Hornets cette année…
Nando De Colo (11 points, 4 passes, 3 rebonds)
[/arm_restrict_content]
[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]