L’Euroleague a suspendu la participation des équipes russes (CSKA Moscou, UNICS Kazan, Zenit St Petersbourg), mais le coach milanais, Ettore Messina, lui reproche de ne pas avoir tranché dans le vif.
« J’aurais aimé plus de clarté de la part de l’Euroleague, c’est un peu comme Ponce Pilate, suspendons tout jusqu’au 21, et après on verra », a t-il commenté sur Sky Sport. « C’est quelque chose qui aide la concurrence, mais ce n’est pas une position contre ce qui se passe, contre ce qui est honteux (NDLR: la guerre). De plus, nous sommes dans une situation où les équipes russes elles-mêmes, voir le CSKA, ont déjà commencé à libérer des joueurs. Cela me semble donc une preuve qu’ils sont les premiers à ne pas croire qu’ils peuvent finir la saison (…) « Je ne suis pas d’accord avec ceux qui disent que le sport doit rester en dehors de la politique parce que tout ce que nous faisons dans la vie est politique, toute position que nous prenons est politique (…) Cela dit, il est évident que je suis désolé vis à vis de ce qui se passe suite à un conflit qui n’a pas de sens, il y ait eu des joueurs, des entraîneurs et des clubs qui sont sortis d’une aussi belle compétition que l’Euroleague. »
Tout démontre que Vladimir Poutine va poursuivre sa politique criminelle, et que les Russes vont demeurer pour longtemps au banc du sport mondial.
Photo : Euroleague