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Le coach espagnol et son départ d’Ekaterinbourg : « Nous n’avons eu aucun problème de sécurité car nous avons toujours été soutenus par le club et par la Fédération »

L’entraîneur de l’équipe d’Espagne féminine, Miguel Mendez, son adjoint Nacho Martinez et l’internationale Alba Torrens ont quitté l’UMMC Ekaterinbourg, et la Russie compte tenu de la situation que connaît le pays.  Miguel Mendez a témoigné à son retour en Espagne :

L’entraîneur de l’équipe d’Espagne féminine, Miguel Mendez, son adjoint Nacho Martinez et l’internationale Alba Torrens ont quitté l’UMMC Ekaterinbourg, et la Russie compte tenu de la situation que connaît le pays.

Miguel Mendez a témoigné à son retour en Espagne :


« Quand la guerre a commencé en Ukraine, nous étions très nerveux parce que personne n’était habitué à être en guerre dans le pays où vous travaillez, même si là la terminologie était différente. On en est très loin et au début, on menait une vie normale, on continuait avec les compétitions, aussi bien l’Euroleague que le championnat russe. Le tournant s’est produit lorsque les sanctions ont commencé et que l’Euroleague a laissé de côté les équipes russes. Et, surtout, ce week-end, où l’ambassade d’Espagne nous a recommandé de quitter le pays au plus vite en raison de la fermeture de l’espace aérien. C’est à ce moment-là que les joueuses se sont réunies, elles ont pris la décision de ne pas continuer et de discuter avec le club pour qu’ils nous autorisent à partir. Le staff d’entraîneurs, Nacho et moi, avons rejoint l’initiative des joueuses. Le club nous a dit qu’il respectait notre décision et il a cherché des billets d’avion pour que nous quittions le pays ».

L’entraîneur espagnol assure qu’il s’est senti soutenu à tout moment :

« Nous avons été en contact avec d’autres entraîneurs étrangers qui sont là et à tout moment nous avons été informés et soutenus par la Fédération espagnole de basket-ball, par l’intermédiaire du président, Jorge Garbajosa, et du Directeur sportif, José Ignacio Hernández. Je sais que ce contact n’était pas seulement avec moi parce que j’étais l’entraîneur, mais avec le reste des Espagnols qui vivent là-bas. Nous n’avons eu aucun problème de sécurité car nous avons toujours été soutenus par le club et par la FEB. Méndez déclare que « ces journées ont été difficiles, avec beaucoup de tension, mais il faut digérer et dans mon cas la meilleure façon de le faire est de se mettre au travail le plus tôt possible sur notre projet avec la Fédération. »

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