Aussi bien au Mans qu’en équipe de France Vincent Collet fut l’assistant d’Alain Weisz. Le cordon ombilical n’a jamais été rompu. Les deux hommes s’apprécient et les deux coaches profitent toujours de l’expérience l’un de l’autre.
Qu’Alain Weisz finisse (peut-être) sa carrière professionnelle face à Vincent Collet est sans doute un signe du destin même si la manière (106-75 pour la SIG) a été douloureuse pour les deux.
« Je suis forcément triste, » a dit Collet aux DNA. « C’est toujours triste quand un coach se fait “couper”. C’est la conséquence la plus évidente dans le sport, quand une équipe ne va pas bien. Pour avoir connu ça il y a quelques années à Villeurbanne, je sais ce que ça représente. Et j’aurais autant aimé que ce soit contre quelqu’un d’autre que moi. »
Le SLUC Nancy a complètement pris l’eau hier soir comme l’atteste l’évaluation finale, 140 à 65. A l’image de Paul Lacombe (12 passes), les Strasbourgeois n’ont pas fait de quartiers.
« Je n’étais pas plus content que ça quand on avait trente-deux points d’avance à la mi-temps (60-28). Je voyais mes joueurs qui étaient déchaînés, et je ne pouvais pas leur dire de s’arrêter, mais j’étais presque gêné. Le fait que la deuxième mi-temps était plus équilibrée m’allait bien. »
Le futur coach du SLUC va devoir utiliser des remèdes miracles tant l’équipe est apparue hier soir très malade.