Tandis que le bail pour la location du Palais des sports Marcel-Cerdan à Levallois arrive à son terme en juin, le club de Boulogne, les Metropolitans 92, pourrait finalement s’y implanter jusqu’en 2028 selon Le Parisien.
Menacé de disparition en 2022, et jusqu'à présent sans toit pour la saison prochaine, le club de Boulogne-Levallois pourrait finalement avoir encore quelques belles années devant lui. Dans son édition du jour, Le Parisien révèle que les Metropolitans 92 sont en négociations avancées afin d’étendre le bail leur permettant d’occuper le Palais des sports Marcel-Cerdan pendant une durée de cinq ans, soit jusqu’en 2028.
« On est toujours en négociation, rien n’est signé, mais je comprends que Pierre-Christophe Baguet (le maire de Boulogne-Billancourt) ait besoin de certitudes et de garanties sur une telle période pour ne pas s’interroger sur l’avenir de son club à la fin de chaque saison. Si on trouve un accord pour un engagement sur cinq ans mais qu’entre-temps Boulogne trouve une autre solution on ne s’y opposera pas, on s’adaptera. Quand Pierre-Christophe Baguet m’a proposé, il y a quelque temps, que les Metropolitans restent à Levallois, j’ai immédiatement accepté. La seule condition était de pouvoir faire cohabiter le basket avec notre équipe professionnelle de volley féminin les prochaines saisons », a commenté Agnès Pottier-Dumas, la maire de Levallois.
Reste à régler le point délicat mais central du montant de la location. Selon Le Parisien, ce coût devrait nettement augmenter, passant d’environ 50 000 euros la saison à une somme avoisinant les 350 000 euros. « On ne cherche pas à en tirer un bénéfice mais simplement à ne pas perdre d’argent. La balle est dans le camp de Boulogne », poursuit Agnès Pottier-Dumas, qui n'a pas confirmé le montant demandé.
La question d’un nouvel investisseur et d’une nouvelle Arena restent pour l'instant en suspens, mais l’avenir des Mets s’éclaircit doucement. Sans doute que la Wembamania a apporté une lumière nouvelle à un club dont l’avenir semblait bien remis en cause il y a encore moins d’un an.
Photo : Victor Wembanyama (Thomas Savoja)
