Pour Le Berry, l’internationale Alexia Chartereau (1,91m, 21 ans) tire un bilan de la saison avortée du Tango Bourges Basket avec tout de même l’espoir de disputer à la rentrée un éventuel Final 8 de l’Euroleague et la finale de la Coupe de France:
« La saison est positive. On voulait performer en Euroleague, en championnat et en Coupe de France. On a plutôt réussi à le faire. On a réussi à taper des gros, on est allé gagner à Montpellier, on a battu Lyon. En Euroligue, le match aller perdu à Venise nous fait un peu de mal dans le décompte final, et du coup on joue Fenerbahçe en quart. Et sur le match aller, on perd (84-75) sans faire un match plein. On pouvait passer ces quarts de finale. Après, on ne sait pas encore s’il y aura un Final Eight d’Euroleague en septembre. Mais pour la finale de Coupe (qui remplacera le Match des champions en début de saison prochaine, NDLR), on tâchera d’être prêtes pour la remporter. »
Comme l’a indiqué son équipière Iliana Rupert, les Berruyères n’ont même pas eu le temps de se dire « au revoir » avant le confinement:
« C’est bizarre. D’ordinaire, quand la fin de saison arrive, que tu gagnes ou que tu perdes, tu as le temps de te dire au revoir, de faire quelque chose. C’est souvent un petit truc de fin d’année, un repas pour marquer le coup. Avec les joueuses, mais aussi toutes les personnes de l’ombre qui travaillent dans les bureaux tout au long de la saison avec nous. Oui, c’est bizarre… Pour l’instant, on n’a pas prévu de se retrouver toutes ensemble après le confinement. Ne serait-ce que pour les filles qui sont à l’étranger, ce n’est pas simple. Cet été, je vais rentrer sur Le Mans donc je verrai forcément Iliana [Rupert] pour, pourquoi pas, s’entraîner ensemble. La fin du confinement, on ne sait pas quand elle va arriver, on est dans le flou encore. »
Photo: Euroleague
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